Une réunion du gouvernement s'est tenue la fin de la semaine passée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Le secteur de l'éducation a été présent avec force lors de cette réunion de l'Exécutif. Plusieurs aspect en rapport avec l'école et la situation qui a trait aux moyens et la façon de subir la dispense de la part des élèves des paliers de bases, les écoles primaires en l'occurrence. La révision des programmes et des livres scolaires figurent parmi les priorités du ministère de l'éducation nationale. Il a été suggéré au gouvernement que la révision des programmes doit être accélérée pour que la prochaine rentrée scolaire le nouveau-ancien programme soit mise en oeuvre. Idem pour les livres scolaires dont le casse tête perdure qui au plan de contenu pédagogique qui au plan relatif au poids dont les retombées sur la santé des élèves de premier palier ne nécessitent à être démontrées. Le communiqué des services de Premier ministère a étayé le volet inhérent au secteur de l'Education nationale et les changements en perspective durant la prochaine rentrée scolaire. A ce propos, le communiqué qui a sanctionné la les travaux de la dernière réunion du gouvernement a souligné en la matière que «Le ministre de l'Education nationale a présenté une communication préliminaire sur les démarches engagées par le secteur pour la révision des programmes et des livres scolaires et qui s'articulent autour des quatre axes à savoir: Les mesures envisagées pour le palier de l'enseignement primaire, qui constitue la base sur laquelle s'appuie tout le système d'enseignement. Les programmes scolaires et les révisions envisagées dans ce cadre. Le livre scolaire et la question du poids du cartable et les actions engagées pour son Allégement», précise-t-on. L'école s'es transformé en un véritable enjeu politique voire idéologique même de la part de certaines forces politiques qui cherchaient et qui cherchent toujours à s'emparer de cette espace dont le poids et les retombées sur le plan relatif au pouvoir et son maintien. C'est dire que l'école n'a jamais bénéficié d'un débat national à même de dépasser les clivages idéologiques et politiciennes pour permettre aux spécialistes et pédagogues de proposer des paradigmes et de nouveaux modèles en mesure de faire sortir l'école algérienne du sinistre dans lequel est plongée. La révision et la réforme de l'école sont devenues une urgence pour ne pas dire une affaire de salubrité et de sauvetage publics. La pédagogie et l'approche rationnelle doivent être l'instrument et le levier incontournable dans le traitement des questions sensibles qui ont une relation directe avec l'école et ses défis. La formation des générations est une nécessité dont le prolongement se manifeste à travers l'apport à la République et comme expression de l'attachement à la patrie et ses fondements.