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6 milliards de dinars de créances
Société des eaux d'Oran
Publié dans L'Expression le 16 - 06 - 2022

Les créances de la Société des eaux d'Oran s'élèvent à 6 milliards de dinars. Des créances engendrées par les «mauvais payeurs». Des factures impayées depuis plus d'une année. Selon la directrice de la communication de la Seor, Amel Belgour, «cette facture globale a explosé ces deux dernières années suite aux facilités instaurées par l'Etat dans le cadre de la prise en charge de la crise sanitaire liée à la Covid-19 au point que les créances ont doublé», précisant qu'outre «les administrations, les ménages constituent un taux de plus de 74% des créances à recouvrer».
Ces redevances, à recouvrer, ont atteint des seuils à la fois intolérables et importants. Selon ses derniers bilans, la Seor compte 52% de fidèles abonnés qui s'acquittent régulièrement de leurs factures. La même source indique que «27% des abonnés sont constitués de mauvais payeurs, tandis que 21% des créances sont détenues par les collectivités et les administrations et autres comme les unités industrielles de production». A- t-on tenté des solutions arrangeant toutes les parties, ne serait-ce que pour recouvrer par rééchelonnement ces colossales redevances sans pour autant saigner le pouvoir d'achat du citoyen? Affirmative a été la réponse de la Seor qui a mis en place plusieurs procédés visant à régler à l'amiable ce problème.
En vain. La situation est restée en l'état. «Ces mauvais clients ne sont pas prêts à discerner de sitôt que la Seor est une entreprise commerciale», a-t-on déploré. «Sinon, comment interpréter le fait qu'ils continuent à faire la sourde oreille?» se demande-t-on. À ces problèmes, s'ajoutent les comportements belliqueux affichés par certains clients ne prenant pas en compte le concept «économique» de l'entreprise et des incidences induites par le gaspillage de l'eau alors que la production de celle-ci nécessite la mobilisation d'importants crédits et le déploiement d'importants moyens humains et matériels.
C'est devenu proverbial: «On gaspille l'eau qu'on ne paye pas» alors que le prix de revient de cette ressource est exorbitant si ce n'est le soutien de l'Etat. Les créances détenues par les mauvais payeurs et les comportements hostiles de ces derniers constituent un véritable casse-tète chinois aussi bien pour l'entreprise que pour les foyers vivant au rythme des factures s'entassant au fil de chaque cycle.
Il en est de même pour les responsables de cette entreprise commerciale qui subit des pertes sèches en n'engrangeant pas de sitôt ses créances alors que ses investissements sont colossaux, en plus de la prise en compte du renouvellement de ses équipements et ses outils nécessitant la mobilisation d'importants crédits. En attendant, la situation est en l'état. Aucun remède ne semble apporter l'effet escompté, sortir du labyrinthe des créances.


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