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Un colloque international sur le théâtre amazigh
Il se tiendra le 4 octobre
Publié dans L'Expression le 28 - 09 - 2022

Le thème du colloque est: «Le théâtre amazigh, analyse textuelle et esthétique». Le colloque est organisé par le laboratoire des langues et cultures du Nord de l'Afrique et diaspora. De nombreux universitaires-chercheurs d'Algérie y prendront part. C'est le cas de Hakim Hamzaoui de l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information d'Alger qui parlera des personnages du théâtre radiophonique kabyle des années 2000. Pour leur part, Amar Laoufi de l'université Mohand Oulhadj de Bouira et Saïd Chemakh de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou développeront le thème du théâtre amazigh aujourd'hui, histoire, itinéraire et tendances esthétiques.
L'universitaire Yasmine Fourali de l'université «Akli Mohand Oulhadj» analysera l'oeuvre théâtrale de Abdellah Mohia dit Mohand Ouyahia. L'universitaire et écrivain Mohand Akli Salhi de l'université de Tizi Ouzou évoquera le thème du théâtre radiophonique kabyle. De son côté, Mena B. Lafkioui de l'Ecole des Hautes études en sciences sociales (Parsi/Cnrs) interviendra sur la question du théâtre d'improvisation interethnique et les jeunes d'origine nord-africaine. Houari Bessai abordera le thèmes des pratiques théâtrales d'expression amazighe au service de la langue berbère dans une région arabophone (Oran/Algérie): «de Lqadi d inexdaben de Hamane Abdellah aux productions de Djamel Benaouf». Ramdane Boukherrouf du département de langue et culture amazighes de Tizi Ouzou parlera du discours théâtral kabyle alors que Rachid Mendjeli de l'Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris) se penchera sur le théâtre berbère: analyse textuelle et esthétique.
Le théâtre kabyle, traduction-adaptation
Quant à Abderrezak Benabdeslam de l'université «Akli Mohand Oulhadj» de Bouira, il développera la question du théâtre kabyle, de la traduction-adaptation à la création. Les organisateurs dudit colloque rappellent que les transformations qui ont vu le jour dans le champ socioculturel amazigh ont contribué à un renouveau littéraire et artistique avéré, qui trouve son expression entre autres dans les productions théâtrales actuelles.
Le théâtre, en détournant les difficultés de la communication écrite entre les auteurs et le public amazigh dans un contexte encore fortement marqué par l'oralité, devient un terrain d'expérimentation artistique et un moyen puissant de critique sociale et de construction identitaire. On assiste au renouvellement des formes et des thèmes du théâtre dans l'interaction entre oralité, écriture et visualité/gestualité réalisée par des auteurs insérés dans plusieurs circuits de production littéraire, précisent en outre la problématique du colloque: «Si les hommes et les femmes du théâtre amazigh d'aujourd'hui perpétuent des traditions anciennes (halqa, rites, mascarades), ils sont aussi impliqués dans le contexte actuel caractérisé par l'interaction des genres et des médias.
Un rôle central dans ce renouveau est évidemment joué par l'éducation scolaire et la connaissance des genres et des oeuvres du théâtre international». Il est également indiqué que le théâtre, dans la forme d'une pièce jouée par des acteurs dans l'espace clos d'une salle, est effectivement un genre lié aux influences internationales: «Les premières pièces au Maghreb datant du début du XXe siècle, les expériences de spectacles de théâtre joués en tamazight connaissent la notoriété dans les années 1970 avec la troupe de Kateb Yacine
qui, dans «Mohamed prend ta valise», utilisait l'arabe dialectal et le berbère kabyle (taqbaylit) pour se rapprocher du public algérien».
Les ambitions du théâtre amazigh
À la même période, rappelle-t-on encore, Abdellah Mohia dit Mohand Ouyahia, publiait ses adaptations en kabyle des pièces internationales, avec une influence majeure du théâtre européen (Beckett, Brecht, Molière, Pirandello). «Au cours du XXe siècle, la production théâtrale amazighe au Maghreb et en diaspora a augmenté et un grand nombre de pièces ont été jouées par des acteurs professionnels et amateurs, plusieurs troupes d'élèves et d'étudiants ayant été créées un peu partout dans les régions berbérophones; bien que le théâtre reste souvent dans la performance, un certain nombre de pièces apparaissent également à l'écrit, par exemple celles de Moumen Al Safi, publiées dans les années 1980, et considérées comme le début du théâtre amazigh moderne au Souss (Maroc», apprend-on par ailleurs. Les organisateurs soulignent que le colloque qu'ils escomptent d'organiser sur le théâtre amazigh sera l'occasion de l'élaboration d'un discours nuancé sur les ambitions du théâtre amazigh et son analyse textuelle et esthétique en traitant plusieurs questions ouvertes concernant son développement actuel. De ce fait, les questions auxquelles tenteront de répondre les conférenciers sont, entre autres: quels sont les pièces et les créateurs /acteurs contemporains? Quelle est langue des pièces de théâtre?
Le débat entre langue quotidienne (avec les emprunts à l'arabe et au français) et langue standardisée et «purifiée» (en récupérant les mots anciens et désuets et en rénovant le vocabulaire de la variante locale avec des néologismes) est-il encore un enjeu pour le travail des créateurs et des acteurs du théâtre amazigh? Y a-t-il un renouveau des thèmes et des personnages? Est-ce que l'apport du théâtre international diminue ou s'accroît? Quels sont le rôle et la position des actrices et des personnages féminins dans le théâtre amazigh contemporain? Les nouvelles conditions sociales, politiques et économiques de tamazight au Maghreb après les années 2000, ont-elles conduit à une dynamisation du théâtre amazigh?


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