La direction du deuxième club de la ville d'Aïn Témouchent, en l'occurrence le ZSAT, qui végète au bas du classement, vient de mettre les bouchées doubles en prévision de la phase retour de ce championnat de la Ligue 2 amateurs qui reprendra ses droits le 20 de ce mois de janvier. À vrai dire, dans ce quartier populeux de haï Moulay-Mustapha, où se trouve implanté le siège du club, personne ne veut entendre parler de relégation. Pour les plus optimistes, tant que la phase retour n'a pas encore démarré, tout reste possible. Et c'est justement le sentiment des responsables qui savent que seul un travail sérieux et une bonne prise en charge de l'effectif sont à même de permettre de croire à ce sursaut d'orgueil tant espéré. C'est ainsi que depuis déjà une dizaine de jours, le groupe est entré en stage de préparation sous la houlette de l'entraîneur Chikho Abdelhakem. Ce dernier, qui connaît bien la maison des Jaune et Noir, a été rappelé à la rescousse à la suite de la série de contre-performances enregistrées tout au long de la phase aller où les camarades de Bouchentouf n'ont obtenu qu'une seule victoire. Une bien maigre récolte qui donnera raison aux plus réalistes. Mais en football, les données peuvent changer, d'autant qu'il restera 15 rencontres à jouer et, donc, 45 points en jeu. Le revenant Chikho, qui est un vieux routier des stades, est donc perçu comme le sauveur par de nombreux observateurs qui connaissent bien les qualités de l'entraîneur lequel vient d'achever un stage pour l'obtention du 2e degré avec les grandes figures de la balle ronde. L'équipe se trouve donc en regroupement et est entrée dans sa phase cruciale de préparation loin des yeux des supporters. Les joueurs sont donc astreints à un travail intense par Chikho, aidé pour cela par Rachid Bengui, ancien joueur du Zidoria, qui compte ainsi redonner à ses joueurs des forces supplémentaires qui puissent leur permettre d'appréhender la phase retour dans de bonnes conditions physiques. En effet, toutes les conditions sont donc réunies pour faire de ce stage une réussite. Les Benchentouf, Riraïne, Bloufa et consorts parviendront-ils à enclencher ce déclic tant espéré qui les éloignera de cette mauvaise position de lanterne rouge, voire de celle de la zone de turbulences ? C'est tout le mal qu'on leur souhaite. M. L
