L'Orchestre symphonique national a animé le concert "La symphonie des symphonies" au Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. Le public fort nombreux dans la salle a été subjugué par les extraits joués, notamment, ceux de Mozart, Beethoven et Tchaïkovski. Les amateurs de symphonie et de musique classique ont été servis royalement, mercredi après-midi, au Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou où l'Orchestre symphonique national dirigé par le maestro Amine Kouider aura tout simplement subjugué le nombreux public de la ville des Genêts, qui aura acclamé, à plusieurs reprises, les prouesses haut de gamme d'un ensemble de rêve. Même l'ambassadeur d'Afrique du Sud en Algérie, Dennis Dlomo, qui était en visite en Kabylie, n'a pas raté un tel spectacle, lui qui avait préalablement découvert l'Orchestre symphonique algérien lors de sa récente tournée mémorable au pays de Nelson Mandela. "J'ai été fasciné par cet orchestre symphonique lors d'une tournée en Afrique du Sud, et j'ai été tout heureux de le retrouver dans cette très belle salle de théâtre de Tizi Ouzou où le public connaisseur a été encore gratifié d'un concert fabuleux", nous dira l'ambassadeur sud-africain qui a tenu à féliciter le chef d'orchestre Amine Kouider pour la qualité du spectacle, et la directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, Nabila Goumeziane, pour l'invitation et la bonne gestion de ce chef-d'œuvre architectural et culturel qu'est le Théâtre régional Kateb-Yacine. Il est vrai que le nombreux public composé, en grande partie, de familles et de jeunes adeptes de la musique classique, aura eu droit à un spectacle de rêve où des extraits symphoniques tirés des œuvres sublimes des grands maîtres de la musique universelle allant de Mozart à Beethoven en passant par Berlioz et Tchaïkovski auront tout simplement enivré la nombreuse assistance. La communion fut alors totale entre les virtuoses musiciens emmenés d'une baguette magique par le maestro Amine Kouider et le public en extase qui aura applaudi à tout rompre un show cousu de velours et brodé de vermeil. Dans la foulée, nos artistes ont offert à ce public en délire une belle cerise sur le gâteau que cette "Symphonie des symphonies", savamment extirpée de la chanson traditionnelle kabyle. De l'art, du grand art comme on en redemande pour adoucir les mœurs en ce début de printemps berbère. "Nous avons déjà donné plusieurs concerts à Tizi Ouzou et j'avoue que c'est un réel plaisir que de se produire, chaque fois, devant un tel public enthousiaste et connaisseur", nous dira avec beaucoup de plaisir et de fierté Amine Kouider dans sa loge, en fin de spectacle. "Nous avons déjà sillonné 47 wilayas, et il ne nous manque que Tindouf pour boucler la grande tournée", précisera encore le maestro qui a fait sentir sa férule, jeudi soir, au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi pour offrir, là aussi, un concert d'exception au public algérois. Mohamed HAOUCHINE