Alors qu'il s'était résigné à payer un peu plus de 600 millions de centimes pour espérer qualifier ses trois recrues hivernales avant le match d'aujourd'hui face au Paradou, le président Belhadj Ahmed a été assommé, jeudi, en apprenant qu'une autre facture salée l'attendait à la CRL, puisque Adel Gafaïti a fini par gagner la bataille judiciaire face à son ex-club employeur. Fort d'un jugement du tribunal civil obligeant le MCO à lui verser 1,2 milliard de centimes, Gafaïti a, en effet, saisi la commission de discipline de la FAF mercredi pour faire valoir ses droits. Pour espérer qualifier Abdat, Mansouri et Chibane, le Mouloudia d'Oran doit désormais s'acquitter de la somme de 1,8 milliard de centimes, le milliard restant devant être réglé par les droits TV. Mais outre le fait de s'être fait hara-kiri dans cette incroyable affaire Gafaïti en versant au joueur 760 millions sans pour autant lui faire signer une décharge, puis lui avoir délivré sa lettre de libération sans aucune contrepartie ou document apurant sa situation financière, le président Belhadj Ahmed s'est aussi et surtout fait avoir une troisième fois de suite dans ce dossier. Et d'une tout aussi débile façon ! En fait, l'administration mouloudéenne ignorait, tout bonnement et tout simplement, que l'affaire l'opposant à Gafaïti était programmée au tribunal le 14 décembre 2017 ! Face à un avocat aussi habile que l'ex-président de la ligue Zenasni, chargé par le père Gafaïti de défendre sa cause, le MCO et son secrétaire général Toufik Bellahcène ne luttaient aucunement avec les mêmes armes, ni en matière de maîtrise des lois ni en matière de compétence. Résultat : le Mouloudia d'Oran perd 1,2 milliard de centimes supplémentaire et voit ses recrues privées de compétition officielle, car son secrétaire général ignorait que l'affaire qui concerne la plus grosse dette était programmée le 14 décembre 2017 ! Rachid BELARBI