Des cités envahies par les herbes sauvages L'entretien des cités est loin d'être une préoccupation des gestionnaires de la ville à Mila. Preuve en est, ces buissons d'herbes folles qui enlaidissent certains quartiers en leur donnant un aspect digne de la campagne profonde. La cité du 20-Août-1955, au cœur du chef-lieu de wilaya, est, à ce propos, un exemple édifiant. En effet, cette cité, où une bonne dizaine de fonctionnaires libéraux (médecins, avocats, pharmaciens) élisent domicile, est tout simplement envahie de toutes parts d'une végétation sauvage, à telle enseigne qu'on se croirait en rase campagne. Pis encore, on y retrouve même des agaves, avec leurs feuilles hérissées d'épines et leurs pointes acérées. En effet, au milieu des blocs d'habitation, deux agaves géants étalent leurs épaisses feuilles garnies de grosses épines. Certes, l'agave est une plante ornementale, et nos deux sujets auraient certainement ajouté un brin de beauté à la cité s'ils n'étaient pas accessibles aux enfants du coin, mais le fait qu'ils se trouvent ainsi, sans protection, au milieu des espaces voués aux activités ludiques des marmots, est tout simplement dangereux. Et cette cité n'est pas la seule à travers la ville à arborer cette physionomie de ruralité en ces jours de printemps. La cité des 300-Logements, en face du siège de la wilaya, et la cité Bensalah, pour ne citer que celles-ci, ne sont pas mieux entretenues. Kamel B. L'énergie solaire bientôt dans les écoles Deux groupes scolaires à Mila seront très bientôt alimentés en énergie solaire, a indiqué le wali lors de la journée d'étude sur les énergies renouvelables, tenue mercredi à la Maison de l'environnement. Le wali, qui a appelé les collectivités locales à s'intégrer progressivement au processus de passage aux énergies renouvelables, a révélé : "Deux groupes scolaires, l'un dans la commune de Grarem Gouga et l'autre dans celle d'Oued Seguen, seront alimentés en énergie photovoltaïque dès la prochaine rentrée scolaire (2018-2019)." En défendant les avantages des énergies renouvelables, tant financiers qu'environnementaux, le wali a appelé les collectivités locales à s'orienter vers cette option pour l'alimentation des établissements publics relevant de leur responsabilité, tels que les mosquées, les écoles et les structures de santé publique. Il soulignera que les deux écoles concernées par l'expérience du solaire resteront branchées au réseau électrique pour faire face à d'éventuelles défaillances du nouveau système. Rappelons que l'énergie solaire a fait son entrée dans la wilaya de Mila en 2014, quand les premiers panneaux photovoltaïques ont été installés sur des supports d'éclairage public sur certaines routes de la région. K. B.