La France est en finale d'une Coupe du monde. Elle le doit certainement au réalisme de tout un groupe, mais aussi à une défense des plus hermétiques. Hormis les trois buts encaissés face à l'Argentine en 8e de finale, l'arrière-garde des Bleus a été la force majeure de l'équipe grâce à deux joueurs extraordinaires ayant porté leur équipe vers l'avant. Il s'agit de la charnière centrale composée de Raphaël Varane et de Samuel Umititi. En plus de leur tâche défensive, les deux joueurs sont très précieux sur le plan offensif lorsque les attaquants ne parviennent pas à trouver la faille. En effet, en deux matches de suite les deux joueurs ont réussi à desserrer l'étau. D'abord, Varane avait débloqué la situation lors du match face à l'Uruguay en quart de finale, imité le match d'après par Umititi lorsqu'il était le buteur décisif en demi-finale face à la Belgique. Lors de ce dernier match, les deux hommes ont été tout simplement époustouflants. Les deux joueurs ont livré encore une fois un grand match. Varane a été le pompier de service de la France avec des interventions propres devant de redoutables attaquants. Il a sauvé son équipe dans de nombreuses situations périlleuses et il était en couverture, à chaque fois que les milieux de terrain belges faisaient la différence. Il avait sauvé son équipe d'un but tout fait suite à une frappe d'Eden Hazard qu'il avait détourné de la tête, alors que le ballon prenait le chemin des filets de Lloris. Sa fin de match est une référence absolue avec un sans-faute dans les airs. Sa sérénité et son calme sont les plus précieuses béquilles de la défense tricolore. Son compaire dans l'axe de la défense, Samuel Umtiti a été également superbe en défense. Mieux encore. Son duel gagné face à Fellaini suite au corner botté par Griezmann a envoyé la France en finale de la Coupe du monde. Il a gagné pratiquement tous les duels, notamment devant Lukaku qui a été mis hors d'état de nuire. Umititi et Varane ne jouent pas ensemble et ils font qu'en sélection. Cela ne les empêchent pas montrer une grande complémentarité. Qui a dit que le Barça et le Real ne s'entendaient pas ? M. A.
