Le prix littéraire portant le nom de Yamina Mechakra, l'écrivaine, qui "valait son pesant de poudre" comme disait Kateb Yacine, a été officiellement lancé, avant-hier, à la faveur de la clôture des 1res Rencontres annuelles méditerranéennes Afrique des jeunes écrivaines (Ramaje), tenues les 1er et 2 septembre à la Bibliothèque nationale d'Algérie (BN). Cette distinction, qui récompensera des œuvres dans les langues tamazight, arabe et française vers la fin de l'année en cours, a pour but d'encourager "les œuvres originales qui se distingueraient par leurs thèmes et par la maîtrise de leur langue d'écriture". Dalila Nedjem, éditrice et présidente du conseil du prix, expliquera que l'accompagnement de ces jeunes auteures sera la mission principale des organisateurs. "Le jour où les noms des lauréates du prix seront annoncés, leurs œuvres seront disponibles dans toutes les librairies. Une campagne d'information sera également mise en œuvre à cet effet à travers tout le territoire national", a-t-elle précisé. En outre, Amina Bekkat, au nom de Maïssa Bey, présidente du jury "langue française", expliquera que les œuvres de fiction, que ce soient des romans ou des nouvelles, seront privilégiées lors de cette édition. S'agissant des conditions d'éligibilité, les livres soumis au jury ne doivent avoir fait l'objet d'aucune participation à d'autres prix littéraires et doivent avoir été publiés entre 2017 et 2018. Yasmine Azzouz