Le commerce informel ne cesse de gangrener les espaces publics en les squattant à chaque fois, rendant parfois l'accès difficile à certaines structures à l'exemple des clôtures des écoles et autres infrastructures. Pour cela l'exemple de l'espace avoisinant la polyclinique "Delfi Brahim" de AIn Beïda en est révélateur de par sa transformation en un lieu insalubre jonché de toutes sortes de détritus et immondices de fruits et légumes, et dégageant une odeur suffocante d'urine résultant de l'absence de sanitaires sur les lieux (cité de la Palestine). La situation de cet établissement sanitaire, qui a fait auparavant l'objet de nombreux articles de presse, fait l'objet de récidive en l'absence de mesures rigoureuses à même d'éliminer ce phénomène portant préjudice à une structure prenant en charge la santé des citoyens. Même les déchets ménagers demeurent entassés, selon des citoyens pour de longue période dans ces lieux, qui attirent la nuit les chats et chiens errants, et les moustiques qui ne cessent de proliférer, d'autant plus que l'éclairage public fait largement défaut. Pire, le personnel de la polyclinique souffre le martyre au quotidien, face à des commerçants de l'informel décidés coûte que coûte à exposer leurs marchandises, notamment le week-end, et ne sait à quel saint se vouer face à cette situation déplorable. Enfin le squat des espaces publics par le commerce informel n'est pas propre à cette polyclinique, puisque les entrées et les clôtures de certains établissements scolaires tels que l'école Yousfi Hacène, CEM Bentbibel du chef-lieu de wilaya subissent le même sort. K. Messaad