Les abonnés de tous les opérateurs de téléphonie mobile, tout comme ceux d'ADSL (téléphone fixe), sont totalement désorientés et ne savent plus à quel saint se vouer. La région de Bouzeguène, tout comme celles d'Azazga, Fréha ou Yakourène… pour ne citer que celles-là, enregistrent, depuis quelque temps, un très faible débit internet. Les abonnés de tous les opérateurs de téléphonie mobile, tout comme ceux d'ADSL (téléphone fixe), sont totalement désorientés et ne savent plus à quel saint se vouer. Chaque jour, les abonnés sont pris au dépourvu. Pour se connecter durant la journée, c'est fatalement impossible ou alors il faut se déplacer continuellement pour découvrir un coin "mieux arrosé" pour ouvrir sa boîte mail. Même les cybers ferment très tôt, ces derniers temps, bien avant 22h en raison du manque de clientèle. C'est un vrai cauchemar pour les abonnés d'ADSL qui s'acquittent de frais d'abonnement pour un débit de 20 à 40 mégaoctets alors qu'en matière de débit à la réception, ils n'en disposent en réalité que d'à peine 3 à 4 mégas. "Je dispose de toutes les puces téléphoniques disponibles en Algérie pour parer à toute éventualité de dysfonctionnement, mais souvent la fluidité de la connexion fait défaut. Parfois, les puces marchent toutes avec un débit acceptable, mais souvent elles retombent dans une lenteur "rageuse" ou carrément incompréhensible. Comme les ennuis ne viennent pas seuls, le débit de l'internet filaire en Algérie (ADSL), qui ne dépasse pas les 2 à 6 mégas pour le grand public, se retrouve lui aussi affecté par cette lenteur ou carrément coupé. Quant à regarder la télévision via internet (Wifi), on ne compte plus les déconnexions à répétitions", nous dira un responsable d'une boîte de communication de la région d'Azazga. Depuis le début des manifestations populaires anti-système, le débit a été fortement réduit. En effet, pour charger et envoyer un fichier de quelques mégas, il a fallu laisser le micro en état de marche durant toute la nuit. On comprend aisément pourquoi, en termes de débit connexion à internet fixe, l'Algérie est classée, en 2018, à l'avant-dernière place dans le monde sur un total de 130 pays, selon une étude publiée par la presse. Un classement que la ministre du secteur, Mme Houda Feraoun, avait totalement nié. Les milliers de kilomètres de fibre optique enterrés depuis fin 2017, semblent toujours en attente d'équipements adéquats pour les rendre opérationnels.