Abdou L'gnawi, Yousra Boudah, Hayet Zerrouk, Ayoub Medjahed, Sido La dose, des animateurs et l'ancienne directrice de la Chaîne III ont rendu hommage, musicalement et à travers leurs souvenirs communs, à l'homme, au journaliste et au mentor qu'il était. Les premières soirées ramadhanesques de cette année ont commencé par un bel hommage au défunt Yazid Aït Hamadouche, journaliste de la Chaîne III, disparu l'année dernière. Le spectacle, premier d'une série de trois concerts-hommage (du 9 au 11 mai), s'est déroulé jeudi soir au palais de la culture Moufdi-Zakaria, à l'initiative de l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (ONDA), afin de perpétuer la tradition qu'avait instaurée l'animateur de son vivant. Les graines de stars – devenues des artistes confirmés – auxquelles il avait prodigué conseils, accompagnement et écoute, se sont succédé sur les planches de l'auditorium du palais, afin de raviver la mémoire de celui qui leur avait tendu la main. Abdou L'gnawi, Yousra Boudah, Hayet Zerrouk, Ayoub Medjahed, Sido La dose, des animateurs et l'ancienne directrice de la Chaîne III ont rendu hommage, musicalement et à travers leurs souvenirs communs, à l'homme, au journaliste et au mentor qu'il était. Il faut dire que du regretté Yazid, c'est l'image d'un altruisme et d'une détermination sans bornes qui reviennent en premier à l'esprit. Dans sa chanson, Sido La dose traduit cela par des paroles en reconnaissance à l'abnégation de Yazid et sa disponibilité, avec la certitude que sa place restera à jamais dans les cœurs. Hayet Zerrouk pour sa part a interprété Denya, un titre que les deux amis écoutaient ensemble à la radio, racontait-elle au public, composé dans sa grande majorité de ceux qui ont connu ou admiré l'homme qu'il était. La chanteuse Yasmine Haddouche entonnera le désormais célèbre refrain La liberté de Soolking, en apportant quelques modifications au titre en l'honneur de l'ancien animateur de l'émission "Serial Taggeur". Abdou L'gnawi, avec son entrain communicatif et ses musiciens, donneront le la à la soirée, se voulant une occasion de célébrer leur ami, de se retrouver et d'offrir au public des instants de communion. Ses anciens collègues se sont également exprimés. L'ancienne directrice des programmes de la Chaîne III, Malia Bahidj, dira : "Cette soirée c'est exactement Yazid ; c'est de la beauté, du rythme, de la musique, de la jeunesse et de l'espoir. Je dois dire que depuis le 22 février, chaque vendredi et chaque mardi je pense énormément à lui et me dis qu'est-ce qu'il aurait aimé être là." Et de poursuivre : "L'image la plus forte que je retiens de lui est celle d'un jeune homme sur un fauteuil roulant qui tient une pancarte où il était écrit "aujourd'hui je marche", eh bien je crois qu'on va continuer à marcher pour Yazid !" Pour Samira Chouadria, animatrice à la même station, "Yazid nous a laissé en héritage : ce sont ces planches qui continuent à être chauffées à blanc par de nouveaux artistes. J'espère que ça continuera, parce que le plus important concernant Yazid tel que je le connaissais est qu'il s'investissait à fond dans ce qu'il faisait. Il poussait tous ceux qui avaient des rêves à les réaliser. Il ouvrait toujours la voie aux personnes les plus improbables, celles sur qui personne ne mise. Lui arrivait à capter des choses, leur donnait un coup de pouce, qui fait qu'on a de jeunes artistes confirmés aujourd'hui", a-t-elle enchaîné. À noter que le dernier spectacle se tient ce soir au Palais de la culture à partir de 22h, l'entrée est libre et gratuite.
