L'ancien président de la Ligue inter-régions (LIRF), Hadj Boukarroum, a été auditionné hier par le Tribunal arbitral sportif (TAS) en présence de deux avocats pour défendre les décisions prises à son encontre. Au cours de cette audience, le président du TAS a tenté de trouver un accord à l'amiable entre l'ancien président de la Ligue inter-régions et la FAF. En vain. Il a donc décidé le renvoi de cette affaire à lundi prochain pour rendre son verdict final. À sa sortie, Hadj Boukarroum s'est confié à Liberté. "Je ne réclame rien du tout, mais juste qu'on me réhabilite dans mes droits. Je n'ai commis aucune faute grave pour mériter ce sort, j'ai assumé mes fonctions de président de Ligue inter-régions jusqu'à la fin de mon mandat, et la preuve, c'est qu'avant de partir, j'ai fait élire la commission des élections et celle du recours, et j'ai obtenu le quitus de l'assemblée générale. Où est donc le problème ? Même la commission de la FAF composée de Bahloul, Gacemi et Ghouti m'a auditionné, il y a quelques mois, et m'a dit que mon dossier est en règle. Pourquoi donc refuse-t-on de me rétablir dans mes droits ? Je suis le premier président de cette ligue, et étant membre, j'ai le droit d'assister au travaux de l'assemblée générale. Ils m'en ont empêché la dernière fois. C'est de la hogra !", tient à dénoncer cet ancien joueur. R. A.