"Durant le mois de Ramadhan, une nette baisse des accidents de la circulation a été enregistrée par rapport à l'année dernière, où nous avons recensé trois cas de décès durant la première dizaine du mois de Ramadhan, soit du 6 au 16 mai 2019 de Ramadhan." C'est ce qu'a indiqué hier la cellule de communication de la direction de la Protection civile de Mostaganem. C'est dans le cadre des interventions des unités de la Protection civile que ce bilan a été présenté. Il concerne les 15 premiers jours du mois sacré de Ramadhan. À ce propos, il a indiqué que "la direction a enregistré 125 interventions effectuées durant la même période pour la couverture d'opérations diverses et l'assistance à personnes en danger". Par ailleurs, notre source d'information a estimé que "la même période a connu énormément de perturbations climatiques et d'accidents domestiques, ce qui justifie le nombre importants des interventions". Pour les accidents de la route, la direction de la Protection civile de la wilaya de Mostaganem a enregistré 52 accidents. Le nombre de blessés entre homme et femme est de 56 traitées et évacuées vers les structures hospitalières de la wilaya, ainsi que la mort de trois personnes. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont effectué des interventions dans le cadre de l'extinction de feu ou l'on a circonscrit pas moins de 34 incendies urbains, industriels et incendies divers. Concernant les opérations de secours de personnes, les unités opérationnelles ont inscrit dans leur agenda 680 interventions qui ont été effectuées avec prise en charge de 440 blessés. Selon des spécialistes en la matière, au jour d'aujourd'hui, on enregistre une nette baisse d'accidents. Aussi, l'éducation routière doit être enseignée à l'école étant donné que l'administration est responsable de l'application des lois à l'image de celle 87/09 qui stipule une introduction dans les programmes scolaires de la matière éducation routière. S'agissant du problème de la somnolence au volant, qui est fréquent entre 13h et 17h, ce dernier est la cause de 33% du total des accidents mortels survenus à travers le réseau routier national. Dans ce cas les spécialistes en la matière ont recommandé des solutions afin de venir à bout de ce phénomène comme celui d'accompagner d'une doublure (un autre chauffeur) ainsi que la nécessité de se reposer. Pour leur part, ces derniers n'ont pas manqué de louer les efforts déployés par les agents de la Protection civile en toute circonstance, tout en insistant sur le fait que la prévention des risques est le problème de tous. E. Y.