Le réveil a été difficile du côté de la capitale des Hammadites hier matin. Les Vert et Rouge se sont inclinés avant-hier en finale de la Coupe d'Algérie face au CRB (2-0), mais ce qui a fait mal aux Béjaouis c'est le but refusé à Niati (74') par l'arbitre de la rencontre, alors que le score était encore vierge entre les deux équipes. Les Béjaouis avaient longuement contesté la décision de Saïdi sur place, mais leur colère s'est accentuée après avoir visionné les vidéos. "Nous avons été privés d'un but valable, et notre frustration est encore plus grande après avoir visionné les vidéos dans les vestiaires à la fin du match. Mon but n'a été entaché d'aucune irrégularité", dira le milieu béjaoui Niati qui était inconsolable. La déception est grande du côté des Vert et Rouge qui crient à la hogra. "J'estime que nous avons été volés. Après tant de sacrifices, je pense qu'on méritait un meilleur sort que celui-ci", dira le capitaine Belmessaoud. C'était d'ailleurs le même son de cloche chez les dirigeants et les membres du staff technique qui ont du mal à se remettre de ce qu'ils qualifient d'"injustice". "Nous sommes en colère contre l'arbitre, car notre but était valable et aurait pu changer la physionomie du match. À 1-0 à notre avantage à moins d'un quart d'heure de la fin de la partie, on avait beaucoup de chances de l'emporter", dira le manager du club, Hakim Amaouche. Ce but refusé fait en effet l'actualité du côté de la capitale des Hammadites, notamment sur les réseaux sociaux. Les Béjaouis sont unanimes à dire que le but était valable, mais pour le referee Saïdi, il y avait faute sur l'action qui a précédé le but, mais l'on ne sait pas encore si c'est sur la remise de la tête de Maddour, lequel, dans sa détente, a un peu bousculé du bras le défenseur belouizdadi, ou si l'arbitre a estimé qu'il y avait jeu dangereux dans la surface sur le retourné de Hicham Mokhtar ? Quoi qu'il en soit, la polémique est là, et les Vert et Rouge qui se sont déjà plaints de la programmation de cette finale doivent encore surmonter "la partialité de l'arbitre", comme l'ont mentionné les officiels béjaouis dans leurs déclarations.