Pas moins de 16 788 candidats, à savoir 11 356 scolarisés, 5 432 libres et 105 détenus, ont subi, hier, à Béjaïa, les premières épreuves de l'examen du baccalauréat, a-t-on appris auprès du secrétaire général de l'académie, Bezza Benmansour. Les candidats sont, selon la même source, répartis sur 57 centres d'examen à travers toute la wilaya. Quelque 4 210 surveillants et 1 936 autres encadreurs ont été réquisitionnés pour assurer la surveillance et le bon déroulement de cet examen de fin de cycle secondaire, qui va durer quatre jours pour la filière littéraire et philosophie, et cinq jours pour le reste des filières. "Toutes les conditions, humaines, matérielles et sociales, nécessaires au bon déroulement de cet examen du baccalauréat ont été réunies. Les préparatifs pour son déroulement dans les meilleures conditions ont fait l'objet de plusieurs réunions de travail", explique M. Benmansour. En effet, aucune faille n'est à signaler sur ce chapitre. Lors de nos virées, hier, dans certains centres d'examen, au chef-lieu de wilaya, nous avons constaté que tout se déroule dans des conditions normales. Au premier jour de l'examen, les candidats sont appelés à "affronter" trois matières : arabe, sciences islamiques et droit. Au sortir des premières épreuves, les candidats, dans leur majorité, n'ont pas manqué d'exprimer un grand soulagement. Interrogés aux abords de leur centre d'examen, certains d'entre eux ont soutenu que les premières épreuves, dont celle de littérature arabe, étaient "abordables" pour ne pas dire faciles. Même son de cloche chez les PES de lettres arabes. "Les deux sujets proposés aux candidats sont d'un niveau moyen", nous déclare un enseignant de lettres arabes du secondaire. Ainsi, le stress est retombé et les candidats n'ont pas manqué de manifester leur joie et de souhaiter que les autres épreuves soient abordables. Il faut dire que les candidats s'attendaient à des épreuves plus compliquées et difficiles, affirme-t-on.