Ce séminaire a vu la participation de jeunes chercheurs exerçant dans plusieurs laboratoires de recherche. L'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa a organisé au campus Aboudaou durant 2 jours, un séminaire doctoral sur l'innovation et le transfert technologique. La rencontre, marquée par la présence des responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi) et de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvrrdt), a vu la participation de jeunes chercheurs doctorants, exerçant dans plusieurs laboratoires de recherches, mais aussi de représentants de "l'écosystème de la valorisation de la recherche et du transfert technologique", ont indiqué les organisateurs de ces doctoriales. Cette activité s'inscrit, a expliqué un directeur de laboratoire, dans le cadre du programme européen Erasmus+Satelit, qui a pour principal objectif "la promotion des outils de l'innovation et la valorisation de la recherche au niveau de plusieurs universités du pourtour méditerranéen".Plus encore, ces doctorales constituent "un moment unique de rencontres privilégiées entre chercheurs doctorants, experts et entreprises en quête d'innovation". Concrètement, elles offrent aux doctorants l'opportunité de "faire connaître leurs travaux et de décrocher d'éventuels financements", le but étant d'intéresser des bailleurs de fonds, a-t-il ajouté. C'est ainsi qu'un riche programme a été mis en place durant ces 2 jours, lequel programme s'est décliné en une conférence sur la sensibilisation à l'innovation et au transfert technologique ; une conférence sur les outils du transfert technologique, où on a présenté le Bureau du transfert technologique "Butt" de l'université de Béjaïa ainsi que sa plateforme. Au programme aussi, la présentation du département R&D d'entreprises et du centre collégial de transfert de technologie, une expérience canadienne susceptible d'inspirer l'université algérienne, a affirmé l'un des organisateurs, sachant que ce processus de transfert de technologies est relativement ancien, car très proche du modèle américain, très en avance sur le reste du monde. L'équipe canadienne est censée apporter son expertise et sa connaissance du système d'innovation et vise à identifier les bonnes pratiques transposables dans le cas algérien. Enfin, une table ronde a été organisée par les laboratoires de recherche de l'université et les entreprises. Son objectif, discuter de l'expression des besoins, des cadres de collaboration à envisager et de la protection de la propriété intellectuelle. Une partie des participants a salué cette prise de conscience, qui devrait permettre, selon eux, de mettre en place des dispositifs spécifiques d'appui au niveau national et régional. L'un des participants a rappelé que "la recherche scientifique est à la base de la production et de l'actualisation des connaissances" "C'est dans cette optique que l'université de Béjaïa veut développer une recherche appliquée et utile afin de contribuer à la production des connaissances et pour accompagner, ensuite, l'élan du développement socioéconomique de notre pays", a-t-il soutenu. OUYOUGOUTE Moussa
