Las de n'avoir pas perçu leurs salaires des mois de mai et de juin, les travailleurs de la maison de la culture Mohamed-Boudiaf de Annaba ont observé, avant-hier, un sit-in de protestation devant le siège du Trésor public de la ville. Brandissant des banderoles à travers lesquelles ils dénoncent le laxisme des responsables de cet établissement, les manifestants ont exigé la régularisation immédiate de leur situation et le paiement de leurs arriérés. "Cette interruption des salaires est injustifiée, puisqu'aucun changement n'est intervenue dans nos carrières. Nous faisons les frais des mauvaises relations qu'entretiennent nos responsables avec ceux du Trésor public, sans égard aucun à ce que nous, petits salariés, pouvons endurer avec nos familles sans revenus. Nous avons été suffisamment patients et c'est la raison pour laquelle nous exigeons l'intervention personnelle de M. le wali pour que chacun soit mis en face de ses responsabilités et de ses obligations", s'indigne le représentant de la trentaine de manifestants, en annonçant que ses collègues et lui-même sont déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu'à satisfaction de leur revendication légitime. Nous apprenons que le wali de Annaba, Tewfik Mezhoud, aussitôt informé de cette situation a donné des instructions pour que les salaires réclamés soient payés dans les plus brefs délais.
