La circulation intra-muros est devenue un véritable cauchemar pour les automobilistes relizanais, contraints d'affronter chaque jour d'innombrables bouchons qui mettent leurs nerfs à contribution, coûtent très cher à l'économie nationale du fait des longues attentes sur les routes. La pollution qu'ils génèrent et les grandes quantités des points noirs pourtant connus de tous, sont-elles un aveu d'impuissance ou un renoncement pur et simple devant une mission devenue impossible? Les automobilistes se trouvent pris dans l'engrenage d'énormes quantités de carburant consommées inutilement. L'inexplicable absence de régulation à pratiquement tous les carrefours et les embouteillages leur font finalement regretter d'avoir emprunté cet itinéraire. À l'heure où les grandes métropoles imaginent et appliquent toutes sortes de solutions pour réduire le nombre de véhicules sur leurs routes, Relizane qui, ces dernières années a vu naitre et proliférer une nouvelle-ville qui désormais compte plusieurs milliers d'âmes, se doit de prendre certaines mesures à commencer par des restrictions dans l'accès des véhicules au centre-ville, la modernisation et le renforcement du parc des bus assurant les liaisons urbaines et (pourquoi pas) l'instauration d'une circulation alternée adaptée aux spécificités de la ville. À ces mesures pourrait s'ajouter à plus ou moins brève échéance, la desserte de certaines cités périphériques très peuplées étrangement "oubliées" dans le plan de développement du transport. Pourtant ce mode de transport enverrait à la casse des dizaines de bus trentenaires qui polluent l'atmosphère et imposent à leurs usagers un service d'un autre âge.