Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a fini, la dernière semaine, à 59,67 dollars le baril, contre 60,50 dollars jeudi dernier, selon les données publiées, hier, par l'Organisation pétrolière sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée équatoriale), Rabi Light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela). Le panier de référence de l'Opep était en moyenne plus élevé en juillet, en hausse de 1,79 dollar, soit 2,8%, atteignant 64,71 dollars, grâce à une reprise de la demande de brut asiatique, avait indiqué l'Organisation dans son dernier rapport mensuel. L'Opep et ses partenaires, à leur tête la Russie, avaient reconduit leur accord de limitation de production lors de leur sixième réunion ministérielle tenue en juillet dernier à Vienne. Cet accord a été prolongé pour une durée de 9 mois à partir du 1er juillet 2019. En décembre 2018, l'Opep avait convenu avec dix pays producteurs non-Opep d'une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils, avec une réduction de 800 000 barils/jour par l'Opep et de 400 000 barils/jour par ces pays producteurs non-Opep. À noter que les prix de l'or noir ont terminé la semaine en baisse. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'est établi à 59,34 dollars à Londres, en baisse de 1% par rapport à la clôture de jeudi dernier. Sur la semaine, il a gagné 1,2%. À New York, le baril américain de WTI pour la même échéance a fini à 54,17 dollars, 2,1% de moins que la veille. Sur la semaine, il a perdu 1,3%. Les cours ont chuté quand la Chine a annoncé son intention d'imposer de nouveaux droits de douane sur 75 milliards de dollars d'importations en provenance des Etats-Unis. Le pétrole brut américain fait partie des produits visés par l'augmentation de la taxe d'importation en Chine de 5%. De son côté, le président américain a, dans une série de tweets, promis une réponse musclée à Pékin, ce qui a maintenu les cours dans le rouge. Un fort ralentissement de l'économie mondiale fait peser des risques sur la demande d'or noir et donc sur les cours du baril, soulignent des analystes.