L'entraineur national Djamel Belmadi a révélé lors de sa dernière sortie médiatique sur RMC avoir écarté des joueurs de l'EN intouchables dans un passé récent afin d'instaurer une nouvelle méthodologie de travail pour réussir des chalenges. "Avant de prendre part à la CAN, j'ai dû enlever quelques joueurs, ce que j'appelle moi des éléments perturbateurs. Ce sont des joueurs qui sont hostiles à ce fonctionnement de performance à savoir faire jouer le meilleur, ce qui n'était pas le cas auparavant. Il y'avait des joueurs qui étaient installés confortablement, bonne performance ou mauvaise performance, ils avaient la garantie de jouer le match suivant. L'équipe nationale leur appartenait, ils étaient les patrons, mais moi j'ai mis fin à cette situation, j'ai instauré une concurrence loyale en prenant des décisions comme sur un match de qualification. Je me rappelle avoir mis Mahrez sur le banc. C'est une décision normale car il n'avait pas été à la hauteur de ce que tout le monde attendait de lui. Mais pour les joueurs, ils savaient que c'était un signal", a déclaré Belmadi sans nommer ces éléments perturbateurs, selon ses dire. Mais de qu'il parle Belmadi ? Ce sont des joueurs qui ne sont pas sélectionnés depuis l'avènement de Belmadi à la tête de la sélection nationale. D'ailleurs, deux anciens cadres sont écartés depuis le départ de Madjer. Il s'agit de Bentaleb et Taider. D'ailleurs, ces deux milieux de terrain n'ont plus remis les pieds chez les Verts et il y a de fortes chances que l'entraîneur national faisait allusion à ces deux joueurs. Le coach national a aussi évoqué sa détermination pour changer les mentalités des joueurs afin de leur inculquer la hargne de gagner lors de la compétition africaine. Il expliquera que cette méthode de motivation a porté ses fruits. "Je me suis mis dans une pression terrible mais le message a été reçu et les joueurs ont compris qu'il fallait être plus ambitieux. A la fin même si on ne gagnait pas, on aurait fait un bon parcours". Belmadi a aussi évoqué la situation et la conjoncture qui ressemblait tellement à la France en 1998. "Il y avait beaucoup de choses à régler, Il y avait de gros soucis entre ce qu'on appelle les bi-nationaux, entre guillemets ceux qui viennent de l'extérieur et ceux qui étaient au pays. Nous étions dans l'obligation de régler ça et composer comme l'a fait la France en 1998".
