Alors qu'il était de 49% en 2016, le taux de couverture en gaz naturel à Aïn Defla est passé actuellement à plus de 65%. Selon nos sources, si le taux en question a connu cette avancée considérable et significative en trois ans, c'est grâce aux importants moyens financiers qui ont été dégagés à la fois par la wilaya et aussi par l'entreprise de distribution du gaz et de l'électricité (Sonelgaz). "Sur les 36 communes que compte la wilaya, 27 sont déjà alimentées en gaz naturel, particulièrement au niveau des chefs-lieux de commune. Pour ce qui est des 9 autres chefs-lieux de commune qui ne disposent pas encore de cette précieuse matière, les travaux de réalisation de conduites d'acheminement de gaz naturel vers les différentes destinations, sont déjà lancés et connaissent un rythme qui nous permet d'annoncer qu'ils seront achevés dans les délais, à savoir avant la fin du premier trimestre de l'année prochaine. Une fois ces travaux définitivement terminés, le taux de couverture en gaz naturel à travers l'ensemble du territoire de la wilaya dépassera les 70% bien que cette opération ne s'arrêtera qu'une fois toutes les communes seront raccordées au réseau de gaz naturel", expliquent les sources de la direction de l'énergie de la wilaya. Quant aux 9 chefs-lieux de commune qui sont concernés par les travaux en question, on nous a fait savoir, toujours d'après nos mêmes sources, qu'il s'agit entre autres de Belaas, Bathia et El Hassania dont les habitants souffraient cruellement du manque en gaz naturel. De leur côté, de nombreux citoyens dont les foyers ne sont toujours pas raccordés au gaz naturel ont exprimé à maintes reprises leur impatience auprès des autorités compétentes afin de bénéficier des avantages du réseau en question. "En attendant, nous nous trouvons dans l'obligation de nous alimenter en gaz butane dont les bonbonnes se font de plus en plus rares surtout pendant la période hivernale. Et si nous arrivons à nous les procurer, cela nous coûterait les yeux de la tête car elles se vendent à des prix exorbitants", s'indignent enfin plusieurs d'entre eux. AHMED CHENAOUI