Après avoir pris part au Sila (Salon international du livre d'Alger) où il a présenté son récit Cher Gabriel, traduit du norvégien par Ellen Huse Foucher, édité en Algérie par les éditions Barzakh, l'écrivain Halfdan W. Freihow était présent, jeudi après-midi, à la librairie Multilivres de Tizi Ouzou où il a été invité par les établissements Cheikh pour procéder à une vente-dédicace de son bel ouvrage. Accompagné en la circonstance de l'ambassadeur de Norvège en Algérie et de quelques diplomates norvégiens, l'hôte de la ville des Genêts a été accueilli chaleureusement par la population de Tizi Ouzou, puisque de nombreux lecteurs et lectrices ont tenu à aller à sa rencontre pour découvrir l'une des belles facettes de la riche littérature de ce beau pays relevant de la péninsule scandinave. Mieux encore, au milieu de la nombreuse assistance, l'on a noté un grand nombre de familles et de parents d'enfants autistes, du fait que le livre de Halfdan Freihow est une "lettre intime" d'un père à son fils autiste. "Cher Gabriel est une longue lettre écrite à mon fils autiste pour essayer de le comprendre, pourquoi il est comme il est, et c'est aussi une lettre où j'essaye de comprendre mes réactions envers sa différence", nous a confié l'auteur. "C'est vrai que j'ai été personnellement impressionné par tout ce beau monde qui est venu à ma rencontre et qui a affiché un grand intérêt pour mon livre, ce qui a donné lieu à un bel échange littéraire, le tout empreint de sympathie et surtout de convivialité", dira encore l'écrivain nordique qui estime que "ce genre de rencontres permettra aux Algériens de découvrir quelque peu la richesse de la littérature norvégienne qui est encore méconnue en Algérie". Tout en affirmant aussi que "la littérature algérienne est tout aussi riche et intéressante, et pour preuve, je rentre chez moi en Norvège en emportant avec moi tout un tas de livres d'auteurs algériens que je vais lire avec intérêt et, puisque je suis aussi éditeur en Norvège, je compte publier quelques-uns en traduction norvégienne." Toujours est-il que Halfdan W. Freihow compte regagner aujourd'hui son pays natal, la Norvège, en gardant un très beau souvenir du Sila. "J'ai eu l'honneur et le bonheur de prendre part au Sila, puisque j'étais présent au stand des éditions Barzakh qui ont publié l'édition algérienne de mon livre, et j'avoue que c'était magnifique de voir autant de gens visiter ce salon et cela me rend optimiste de voir autant de personnes qui sont avides de lecture." Ceci dit, l'écrivain norvégien aura aussi apprécié que de nombreux parents d'enfants autistes sont venus à sa rencontre à Tizi Ouzou, lui qui estime que "l'autisme est un fléau social qui est présent dans tous les pays du monde et c'est bien d'en parler, car le pire que l'on puisse faire avec un enfant ou un adulte autiste, c'est d'essayer de le cacher alors qu'on doit en parler et puis si possible les aider".