En réponse à la manifestation organisée, jeudi, en faveur de la présidentielle du 12 décembre prochain, les Chélifiens ont, une nouvelle fois, marché hier pour la 39e fois consécutive depuis le 22 février dernier. Pour l'ensemble des marcheurs qui ont scandé des slogans anti-pouvoir, il n'est aucunement question d'élection jusqu'au départ des symboles du système. "Même si les vôtres viennent tout juste de se secouer pour se prononcer en faveur de cette élection, notre position et notre détermination demeurent inchangeables. Il s'agit de l'avenir de notre pays que vous avez ruiné financièrement et de ses richesses qui sont parties en fumée ! Nous continuerons à nous battre jusqu'à la satisfaction de toutes nos revendications. Le combat que nous avons entamé, il y a presque une année, se poursuivra, soyez-en sûrs", crient ensemble des marcheurs qui portaient des banderoles sur lesquelles nous pouvions lire des slogans hostiles à ceux qui veulent, selon eux, faire de l'Algérie un Etat militaire. "Nous rejetons tous ce que vous voulez nous imposer par diverses manières. Nous ne voudrons jamais faire partie de votre clan qui vise à garder et à maintenir les vieux réflexes dont les meneurs n'ont qu'un seul objectif : se maintenir au pouvoir par le biais d'une élection que tous les Algériens rejettent d'avance", font savoir de nombreux marcheurs en sillonnant le centre-ville de Chlef, malgré le froid et la pluie.