Après une absence de plusieurs mois, les étudiants de l'université Bachir-Ibrahimi de Bordj Bou-Arréridj sont sortis hier dans la rue pour réitérer les revendications liées au changement, au départ de tous les symboles de l'ancien système et au rejet de l'élection de ce jeudi 12 décembre. À quelques heures de la présidentielle du 12 décembre 2019, des étudiants ont renouvelé leurs revendications en scandant les slogans : "12/12 la yadjouz" et "Pas de vote avec les gangs", sans oublier ces nouveaux slogans : "Il y a le hirak, pas de vote", "L'annulation du vote est un devoir national", "Arrêtez cette mascarade électorale"… Ils affirment qu'il n'y aura pas de "marche arrière", "Pas de vote, on jure que l'on ne s'arrêtera pas", alors que d'autres appellent à la préservation de l'unité nationale et expriment leur rejet de toute ingérence étrangère. D'autres manifestants ont manifesté leur attachement au changement et à la préservation de l'unité nationale face aux tentatives de déstabilisation et de division qui sont très nombreuses dans la région de Bordj Bou-Arréridj. "Nous sommes tous des Algériens", "Kabyle, Arabe, Chaoui, Mozabite, Targui… nous sommes tous des Algériens", crient les étudiants. En ce 10 décembre, Journée mondiale des droits de l'Homme, les manifestants ont scandé les noms des prisonniers d'opinion : "Libérez les détenus", "Libérez Bouregâa", tout en appelant à plus de liberté : "Libérez l'Algérie".