Célia Ould Mohand a grandi avec la musique kabyle dans les veines et a raflé, dès son jeune âge, plusieurs distinctions, à l'instar du 2e prix du Festival national de la chanson kabyle à Béjaïa en 2014, le 1er prix du Concours national de la chanson amazighe en 2015, avant de se faire connaître du grand public lors de la 7e édition l'émission "Alhan oua chabab" en 2016. La nouvelle génération de chanteuses et de chanteurs kabyles s'affirme d'année en année, et les nouvelles stars ont pour noms Célia Ould Mohand, Arezki Ouali, Yasmine Taleb, Sihem Stiti, Fella Bellali, Achour Amroun, Malik Kezoui, Zahoua Mahour, Hamza Zabot, Nassima Aït Ammi, Lounès Chellali, ou encore Mokrane Radji, pour ne citer que ceux-là, et la liste est encore très longue. Découvertes pour la plupart dans de nombreux festivals nationaux de la chanson amazighe ou encore dans le télé-crochet algérien "Alhan oua chabab", ces nouvelles pépites de la chanson kabyle ne cessent de progresser au gré des rendez-vous musicaux organisés aux quatre coins du pays, comme ce fut le cas tout récemment à Tizi Ouzou où l'Aarc (Agence algérienne pour le rayonnement culturel) et la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou ont conjugué leurs efforts pour regrouper, durant trois jours, toute une constellation de jeunes artistes amazighs et leur permettre de se produire aisément devant le grand public pour exprimer pleinement leur talent naissant et accumuler un peu plus d'expérience dans les grands évènements. C'est justement à la maison de la culture Mouloud-Mammeri que nous avons eu l'occasion de rencontrer la nouvelle idole de la chanson kabyle Célia Ould Mohand, que l'on surnomme d'ores et déjà "Le rossignol du Djurdjura" pour sa beauté ravissante et sa voix féerique. En fait, le parcours de la sympathique Célia relève d'un véritable conte de fées, car elle est née le 25 février 2000 à Oran, au milieu d'une famille kabyle originaire de la région de Béni Yenni, et si elle a fréquenté le conservatoire de musique d'Oran et a adhéré, dès son jeune âge, à l'association de musique andalouse Ennahda de la même ville, elle n'a pas tardé à virer vers la chanson kabyle. "C'est vrai que je suis née dans cette belle ville d'Oran où j'ai grandi et fait mes premiers pas dans la musique dès l'âge de six ans, mais au fil des ans, j'ai été attirée par la chanson kabyle grâce à mes parents qui ont su m'inculquer l'amour pour la langue et la culture amazighes, ce dont je les remercie infiniment, tout en précisant que mon père est originaire du village d'Aït Daoud, dans la commune de Yatafène, d'où est originaire le grand musicologue et compositeur kabyle Kamel Hamadi, et ma mère est native d'Iboudrarène, la région chère au célèbre artiste et poète Lounis Aït Menguellet", nous a confié Célia Ould Mohand avec un gros sentiment de fierté. C'est dire que la jeune Ould Mohand a grandi avec la musique kabyle dans les veines et a raflé, dès son jeune âge, plusieurs distinctions dans des festivals et concours nationaux, à savoir le 2e prix du Festival national de la chanson kabyle à Béjaïa en 2014, alors qu'elle n'avait que 14 ans, puis le 1er prix du Concours national de la chanson amazighe en 2015, avant de se faire connaître du grand public lors de la 7e édition de la fameuse émission télévisuelle "Alhan oua chabab" en 2016 à Alger, à l'âge de 16 ans. "J'avoue que j'ai eu beaucoup de plaisir à avoir chanté en duo avec de grands artistes tels que Akli D, Ali Meziane, Aït Menguellet, Karim Abranis et surtout avec la diva de la chanson kabyle Nouara et cela m'a beaucoup encouragée pour la suite de ma carrière", nous dira encore Célia, qui est une artiste pluridisciplinaire, puisqu'elle est chanteuse mais aussi musicienne et comédienne tout à la fois. C'est dire qu'à l'aube de ses 20 ans, la "princesse du Djurdjura" est bien partie pour réussir une carrière prodigieuse même si, entre-temps, elle tient énormément aussi à ses études qui vont de pair. Bon vent Célia !