Et la valse des coachs continue chez les Canaris ... Après la sévère correction subie, samedi passé face aux Congolais du Vita Club de Kinshasa, les joueurs de la JSK tout comme leurs techniciens ont refusé toute déclaration à leur arrivée, avant-hier à l'aéroport d'Alger, alors qu'il autait été plus raisonnable qu'un dirigeant ou un membre du staff technique fasse une déclaration pour dépassionner quelque peu les débats et donner des explications sur la grosse culbute de Kinshasa. Non, motus et bouche cousue du côté kabyle alors que les fidèles supporters – tout comme l'opinion publique – ont le droit d'exiger des éclaircissements sur cette déculottée qui a été ressentie comme une véritable humiliation. Pourtant, après la défaite de vendredi passé à Casablanca, face au Widad local, les deux entraîneurs de l'USM Alger, en l'occurrence Bilel Dziri et Farid Zemiti ont assumé leurs responsabilités en donnant leur avis de techniciens sur l'élimination de la formation algéroise de la Ligue des champions africaine. Dans un autre registre, l'on se souvient qu'en 2017, le Paris Saint-Germain avait pratiquement laminé le grand Barcelone au Parc des Princes au match aller des 1/8es de finale de la Ligue des champions européenne (4-0) avant de s'effondrer littéralement au match retour disputé à Nou Camp sur le score de … 6-1 et de consommer une élimination catastrophique qui continue à faire date dans les annales du football européen, mais cela n'a pas empêché les techniciens, les joueurs et les dirigeants du club de s'exprimer car une défaite en football, même si elle est amère, n'est quand même pas la fin du monde. Bien au contraire, c'est à partir de tels échecs que l'on peut tirer des leçons. Certes, certains joueurs se seraient plaints de la chaleur suffocante et du taux d'humidité trop élevé à Kinshasa qui a fait que la JSK a totalement sombré en seconde période mais cela n'explique pas tout. A titre d'exemple, on aurait voulu savoir pourquoi Belaïli, Belgherbi et Aït-Abdeslam, qui étaient du voyage au Congo, ont été écartés de la liste des 18 à la dernière minute alors qu'il se dit, ici et là, qu'ils ont fait l'objet d'écarts disciplinaires ou encore pourquoi les deux jeunes Mekidèche et Haddid ont raté le déplacement de Kinshasa pour une curieuse affaire de vaccin sans compter d'autres questions qu'il aurait fallu élucider en toute responsabilité et en toute transparence. Toujours est-il que nous avons finalement pu contacter, hier, en cours d'après-midi, le président Chérif Mellal qui se trouve à l'étranger. "La JSK a perdu logiquement à Kinshasa car l'équipe était amoindrie et a énormément souffert de la chaleur caniculaire et du taux d'humidité durant toute la partie mais je pense qu'il faut dédramatiser la situation car, dans un match de football, tout est possible et de grands clubs européens comme le Barça, le Real, Manchester City ou la Juventus se sont fait éliminés en Ligue des Champions européenne sans pourtant parler de catastrophe ou verser dans l'alarmisme", dira le président de la JSK qui a tenu à rappeler que "l'objectif tracé était de se qualifier pour les poules de la Ligue des Champions et de figurer parmi le groupe de tête en championnat, ce qui a été fait et bien fait jusque-là même si j'estime que nous aurions pu mieux faire encore". Dans la lancée, Chérif Mellal n'a pas omis de nous révéler qu'"en cours de semaine, il y aura du nouveau dans la composante du staff technique car je viens de conclure avec un entraîneur étranger qui sera à Tizi Ouzou dans quelques jours pour finaliser son contrat même si, pour le moment, je ne peux révéler son nom pour éviter toute surenchère avec d'autres clubs". Enfin, le président de la JSK a tenu à souligner que "la JSK doit préparer le dernier match de Ligue des champions contre l'Espérance de Tunis pour aspirer à un sursaut d'orgueil et à une victoire de prestige contre le champion d'Afrique en titre tout cela pour défendre la notoriété du club et remonter le moral des troupes avant d'aborder la phase retour du championnat".