C'était une véritable marée de jeunes chômeurs qui a réagi spontanément suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux concernant des offres d'emploi émanant de cinq entreprises pour investir, avant-hier matin, le siège de l'Anem. Ces chômeurs, qui accusent cette agence locale de ne pas afficher les offres d'emploi et, selon eux, d'attribuer les postes en catimini, exigent plus de transparence. Ce sont les rumeurs sur des offres d'emploi de Sonatrach, de l'Entreprise portuaire de Skikda (EPS) et d'autres firmes étrangères activant au niveau du pôle des hydrocarbures qui ont fait réagir ces jeunes, en attente d'un emploi pour un grand nombre d'entre eux depuis des années. Ces derniers se sont dirigés tôt le matin vers l'agence de l'Anem pour des explications sur ces rumeurs et aussi sur les emplois disponibles. Pour un certain nombre d'entre eux, ils sont venus faire la queue pour disposer d'un emploi en réponse aux annonces publiées sur les réseaux sociaux. Des chômeurs venus de contrées lointaines de la wilaya et même d'autres wilayas voisines qui étaient très remontés contre le personnel de cette agence qui les a mal accueillis. Il faut dire que cette agence a été submergée par une grande foule, dont certains étaient très menaçants, allant jusqu'à défoncer les portes, n'acceptant pas les explications faisant part que l'agence n'a pas reçu d'offres d'emploi. En effet, la directrice de cette agence a expliqué que ce ne sont que des rumeurs et qu'il faut se fier seulement aux annonces publiées officiellement et non sur les réseaux sociaux. Il faut dire aussi que ces jeunes ont perdu confiance et ont l'expérience des 500 postes d'emploi ouverts à Sonatrach il y a une année et dont le recrutement ne s'est pas fait de façon transparente.