Logiquement interpellée par la direction nationale de contrôle de gestion à propos des documents manquants et avertie de possibles sanctions financières et administratives si jamais les pièces manquantes du puzzle comptable ne sont pas transmises à Alger sous huitaine, l'administration oranaise du Mouloudia est sous pression. "Nous n'avons pas d'autres alternatives. Nous devons nous mettre en règle. La DNCG que préside Réda Abdouche nous a adressé un dernier avertissement et accordé un ultime délai. À nous de nous y accommoder. Ce n'est, toutefois, pas si simple. Il nous manque encore le bilan financier de l'ex-président Ahmed Belhadj qui ne veut pas nous le remettre, arguant des frais de notaire qu'il nous exhorte de régler. En plus de ce bilan, il faudrait qu'il soit soumis à l'assemblée générale des actionnaires pour approbation. C'est donc plus compliqué que ce que les gens de l'extérieur croient", expliquera, à ce sujet, un membre de la direction mouloudéenne. Et d'ajouter : "C'est pour cette raison que nous sommes en train de saisir les actionnaires par voie de justice afin qu'ils soient au courant de la situation et qu'ils ne viennent pas, plus tard, dire qu'ils n'étaient pas au courant. À chacun de faire le nécessaire et d'assumer ses responsabilités. Du moment que l'huissier de justice leur remette une copie de la notification reçue, ils sont tous concernés et n'ont plus d'excuses. Une copie sera également adressée au secrétaire général de la wilaya et au directeur de la jeunesse et des sports de la ville d'Oran."Dans un autre registre, plus technique celui-là, l'attaquant Abdelhaq Abdelhafid est déjà presque forfait pour le choc pour le match de samedi quand le Mouloudia d'Oran recevra l'Entente de Sétif. Souffrant d'une gêne musculaire, l'ex-attaquant de l'Olympique de Médéa et du Najm Magra se soignait d'ailleurs hier à Aïn Témouchent chez le kinésithérapeute du MCO. Sa présence ou non s'officialisera à la lumière de l'échographie qu'il passera aujourd'hui.