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Un voyage à travers le temps et l'espace
"L hara talmast" (la maison centrale), de Malika Messaoudi
Publié dans Liberté le 03 - 03 - 2020

L'auteure décrit son parcours, semé d'embûches, comme la majorité des autres femmes de son époque, dominé par le pouvoir masculin et les nombreux préjugés et tabous.
L'hara thalemasth (la maison centrale ou maison du milieu), par rapport aux autres maisons du village et qui joue un rôle important dans l'architecture, l'urbanisme et la sociologie des villages kabyles, est au centre de ces aventures diverses vécues pendant des décennies, décrites et narrées dans cette œuvre qui vacille entre les styles de roman autobiographique, de roman d'apprentissage et de roman historique.
L'hara Thalemasth se trouve dans le village Ath Mahmoud (ou Beni Mahmoud, commune d'Akbil, daïra de Aïn El-Hammam, wilaya de Tizi Ouzou), perché à plus de 1000 m d'altitude face au mont Lalla-Khedidja, le point culminant du Djurdjura.
C'est sa localisation sur une crête qui le distingue des autres villages de la commune et qui confirme l'histoire racontée à travers la tradition orale qu'il s'agit du premier village de la région, et c'était aussi le plus grand de par sa population. L'auteure, qui n'a point fréquenté les grandes écoles et qui est née et a vécu des années dans cette maison, veut faire passer des messages aux jeunes générations qui n'ont pas connu l'histoire de leur village.
Elle veut faire perpétuer, immortaliser des souvenirs de la vie rurale qui a maintes fois été bouleversée par des évènements parfois tragiques et parfois pleins de joie de vivre. L'auteure décrit son parcours, semé d'embûches, comme la majorité des autres femmes de son époque, dominé par le pouvoir masculin et les nombreux préjugés et tabous. L'hara Thalemasth fait partie de sa vie et la qualifie de refuge qui grouille de souvenirs et d'histoires.
C'est aussi un témoignage pour rendre hommage aux maisons traditionnelles rouillées par le temps, ces demeures qui ont vu naître, vivre, grandir et mourir de nombreuses générations durant des siècles, des maisons où chaque coin et recoin renferme des anecdotes, des intimités ou des souvenirs, des maisons qui font le quotidien de leurs habitants qui ont bravé le temps, l'espace et les aléas de la vie villageoise, et de surcroît montagnarde.
L'auteure adopte un langage simple avec des termes à la portée de tous, surtout envers ces jeunes à la recherche de leur histoire et de leur identité, qui sont forcés de vivre ailleurs, comme la plupart des jeunes de la Haute Kabylie en raison du manque de travail et de moyens, laissant les vieux s'occuper à rentabiliser maigrement leurs petits lopins de terres agricoles.
L'auteure emmène le lecteur à la découverte de la Kabylie d'antan, belle et rebelle, où la fraternité, la gaîté, la convivialité, le partage régnaient au-delà de la misère et du mode de vie indigent.
L'hara thalemasth (la maison centrale), de Malika Messaoudi, paru aux éditions El-Amel de Tizi Ouzou.



H. S.


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