Plusieurs ambassadeurs et consuls, en poste dans des capitales importantes, ont été rappelés. Une cascade de décrets présidentiels a été publiée, dans le dernier numéro du Journal officiel, annonçant la fin de fonction de plusieurs chefs de missions diplomatiques à l'étranger. Certains des ambassadeurs rappelés sont des noms emblématiques de l'ère Bouteflika. C'est le cas d'Abdelkader Mesdoua, en poste à Paris. Le diplomate a été rappelé depuis l'automne dernier. Mais son décret vient juste d'être publié. C'est également le cas de Taous Ferroukhi, qui, après avoir été nommée à Vienne (Autriche), est longtemps restée à Madrid (Espagne). Mohamed-Ziane Hasseni, nommé en 2008 à Bogota (Colombie) après avoir été brièvement interpellé en France, confondu avec l'assassin présumé de l'opposant Ali Mecili, est lui aussi rappelé. Abdelkader Hadjar, ambassadeur en poste à Tunis, arrive également en bout de piste. Pour sa part, Abdelaziz Sebaâ, longtemps en poste à l'étranger, d'abord comme consul à Montréal avant de finir ambassadeur à Doha (Qatar), est lui aussi rappelé. C'est également le cas des ambassadeurs à Nairobi, Copenhague, Niamey et des dizaines de consuls qui vont être remplacés dans ce qui s'apparente au plus grand mouvement dans le corps diplomatique opéré par Abdelmadjid Tebboune.