Bien que son geste de solidarité envers le joueur Abderezzak Belal ait été loué, encore que "sa" Ligue était doublement fautive dans ce dossier via l'immobilisme coupable de son vice-président Akli Adrar, le premier responsable de la LFP s'est, de nouveau, attiré les foudres du public oranais en raison de son immixtion, jugée aucunement innocente, dans un problème interne et inhérent au Mouloudia. Son aide financière à la direction du MCO sous la forme d'une "avance" sur les droits TV afin de régler, dans les délais, "l'affaire Cavalli" et sa prise de partie, à la Radio nationale, sur "la nécessité de voir une entreprise étatique parrainer le plus grand club de l'Ouest" n'ont, d'ailleurs, même pas servi son "image de marque" ou fait changer d'avis la rue mouloudéenne à son propos, tant Abdelkrim Medouar jouit d'une impopularité record à Oran. Une impopularité "gonflée" davantage au détour de son "intervention" auprès de l'ex-président Ahmed Belhadj, lui aussi honni du public oranais, que Medouar souhaiterait "replacer" au centre du jeu au MCO, ou, du moins, le voir reprendre le pouvoir. C'est du moins l'analyse qu'a faite une grande partie des proches du club après que l'actuel président de la LFP soit intervenu personnellement auprès du wali d'Oran, Abdelkader Djellaoui, pour que ce dernier accepte finalement de recevoir Ahmed Belhadj aux lendemains de l'Aïd. C'est, en fait, au cours d'une entrevue avec un notable bien connu de la ville d'Oran, dans son bureau de la LFP à Alger, que Abdelkrim Medouar a "obtenu" le numéro de téléphone du wali. Il n'a, cependant, pas hésité à le contacter quelques jours plus tard pour l'inviter à recevoir, au siège de la wilaya, l'ex-président du MCO. Pourtant, le même wali, Abdelkader Djellaoui, avait catégoriquement refusé, par trois fois, de recevoir dans son bureau l'actuel patron du Mouloudia, Si Tahar Cherif El-Ouazzani, lui envoyant à chacune de ces trois occasions son secrétaire général. Pourquoi donc refuser l'accès à Cherif El-Ouazzani et y autoriser Belhadj dit Baba ? Quel est l'intérêt de Medouar à ce que le wali d'Oran reçoive l'ex-président Baba dans son bureau et en bannisse l'actuel patron Cherif El-Ouazzani ? À quel dessein et pour quel objectif "œuvre" Medouar en coulisses à travers cette alliance avec Baba ? Autant de questions et d'interrogations auxquelles aucune réponse claire n'est, pour l'instant, donnée. Ce qui a, pour effet, de faire monter le mercure davantage dans l'entourage proche du Mouloudia et d'irriter encore plus un public mouloudéen déjà chaud bouillant et qui croit dur comme fer à un (possible) complot...