Avec des coupures récurrentes d'internet et des communications téléphoniques de plus en plus difficiles, les habitants d'In Guezzam, à 400 km du chef-lieu de wilaya de Tamanrasset, sont frappés d'ostracisme. C'est du moins le constat que vient de dresser le représentant local de l'Apoce (Organisation algérienne pour la protection et l'orientation du consommateur et de son environnement), Bassi Tagueda dans le but d'interpeller les autorités compétentes qui devraient intervenir pour mettre un terme à ce problème qui dure depuis des mois. Dans une correspondance adressée au wali délégué d'In Guezzam, il a également été préconisé à l'opérateur classique de téléphonie mobile d'ouvrir une annexe dans cette ville frontalière avec pour objectif d'améliorer le service public et de rapprocher l'administration du citoyen qui se trouve contraint de faire 800 km en aller-retour vers Tamanrasset pour signaler un quelconque problème de connexion à internet ou encore une coupure téléphonique d'origine inconnue. Le représentant de l'Apoce fait état de plusieurs doléances reçues par les citoyens qui souffrent de l'isolement, notamment en cette période de crise sanitaire qui impose ses mesures de confinement et contraint donc la majorité des habitants à rester cloîtrés à la maison. À la direction opérationnelle des télécommunications de la wilaya, on a appris que la capacité des opérateurs à absorber les pics de consommation enregistrés durant cette période de pandémie est importante. Ce qui n'est pas sans conséquence sur la qualité du débit de la bande passante. "Ce problème, qui n'est pas spécifique à In Guezzam est national", affirme notre source en rappelant les nouvelles mesures de facilitation prises par Algérie Télécom dans le but d'éviter les déplacements aux clients..