Les correspondants de la presse nationale à Bouira ne sont pas autorisés à assister aux procès qui se déroulent dans la salle d'audience du tribunal. Le procès de l'affaire du détournement au Crédit populaire d'Algérie (CPA), programmé pour hier, s'est déroulé sans la présence des journalistes. Ces derniers ont été interdits d'accès au tribunal. La presse a été également empêchée de couvrir le procès des détenus qui a eu lieu la semaine dernière. Le motif avancé ce jour-là par les services de sécurité, avait trait à des mesures de protection contre la propagation du coronavirus, tandis que la salle d'audience était pleine à craquer. Comme le procès s'est poursuivi jusqu'à 19h, les journalistes ont tout simplement été chassés de l'enceinte du tribunal sous prétexte que l'institution judiciaire était fermée au public. Ces "instructions", dont on ignore la provenance, empêchent le journaliste de faire son travail d'informer.