Il semble bien que la tâche la plus ardue réside dans l'opération de renégociation des salaires des joueurs en place, notamment pour la longue période de confinement, qui demandera certainement de gros sacrifices financiers de la part des camarades de Mehdi Addadi. Tous les dirigeants de club redoutent particulièrement cette période délicate d'intersaison où il faut régler tous les problèmes en suspens de l'exercice écoulé et surtout préparer minutieusement la nouvelle saison qui se profile à l'horizon. De plus, la tâche s'annonce un peu plus compliquée cette année, du fait que tous les clubs ont vécu dans le flou durant plus de 5 mois à cause du confinement sanitaire et de l'arrêt du championnat sans pour autant connaître la date de la reprise officielle des compétitions. Toujours est-il qu'à Tizi Ouzou, la direction de la JSK n'a pas attendu la décision de validation de l'arrêt du championnat prononcée mercredi dernier par le bureau fédéral pour prendre le taureau par les cornes, mais il faut bien admettre que le président du club, Chérif Mellal, devrait s'attaquer, ces jours-ci, aux nombreux chantiers de l'été. Et pour cause, le premier dossier brûlant concerne la requête introduite auprès de la commission de recours de la FAF dans laquelle le club kabyle exige l'étude de toutes les affaires disciplinaires actuellement en suspens et apparemment mises aux oubliettes, tout en réclamant haut et fort une place qualificative en compétition africaine, soit un recours qui a été déposé, jeudi passé, au siège de la FAF et qui est toujours en instance de traitement. De plus, le président Mellal compte stabiliser au maximum son effectif de l'an dernier, même si trois joueurs sont en fin de contrat, en l'occurrence Belaïli, Tafni et le capitaine d'équipe Saâdou, ce qui nécessite certainement des négociations pour le renouvellement de leur contrat, encore que, selon certaines indiscrétions, le premier cité a peu de chances d'être reconduit dans l'effectif kabyle, ce qui l'a incité, paraît-il, à se rapprocher du CS Constantine pour ne pas trop s'éloigner de sa famille domiciliée à El-Khroub. Et si Mellal ne veut pas trop chambouler son effectif tout en recrutant en catimini des jeunes talents promis à un bel avenir tels que les trois défenseurs latéraux Mehdi Ferrahi (RC Kouba), Bilel Boukarroum (US Biskra) et Ameur Saddok (JSM Skikda), il semble bien que la tâche la plus ardue réside dans l'opération de renégociation des salaires des joueurs en place, notamment pour la longue période de confinement qui demandera certainement de gros sacrifices financiers de la part des camarades de Mehdi Addadi. Il y a aussi deux dossiers importants : celui du nouveau stade olympique de Boukhalfa dont les travaux sont à l'arrêt depuis six mois, et le futur centre de formation d'Oued Aïssi dont le premier coup de pioche tarde à voir le jour. "Je suis conscient de la tâche complexe qui nous attend durant tout cet été, car la gestion d'un club d'envergure comme la JSK n'est pas une chose aisée, surtout en cette période exceptionnelle marquée par la pandémie et une crise financière sans précédent, mais personnellement j'ai déjà cumulé beaucoup d'expérience depuis mon arrivée au club en 2018, et je suis persuadé que tous les problèmes rencontrés depuis quelque temps déjà seront réglés progressivement, et la JSK saura relever tous les défis pour rebondir dans les années à venir", dira le président de la JSK, qui a tenu à conclure que "c'est une question de temps et de travail planifié, car il faut bien rappeler que le fameux Jumbo-Jet des années 1980 ne s'est pas construit en l'espace d'une ou deux saisons, mais son édification a exigé toute une décennie d'efforts savamment planifiés à l'époque". Mohamed Haouchine
