Dans le cadre de la lutte contre les différentes formes de banditisme, les services de sécurité de la wilaya de Constantine ont procédé, durant la période allant du premier janvier jusqu'au 31 juillet, à l'arrestation de 367 personnes, dont trois femmes, pour port d'armes blanches parmi 1418 arrestations pour différents délits, a indiqué Bilel Benkhlifa, chargé de la communication de la Sûreté de wilaya. Durant la même période, les services de sécurité ont enregistré 1421 délits commis contre des personnes (agressions, blessures volontaires, insultes et menaces) impliquant 1750 individus, dont 160 femmes. Parmi ces affaires, 1268 ont été résolues, soit près de 90%. Les affaires concernant le port d'armes prohibées, soit 293 affaires, dans lesquelles étaient impliquées 321 personnes ont été quant à elles toutes résolues. Au total, 9363 opérations ayant cibler en tout 18 575 points éparpillés à travers le territoire de la wilaya ont été effectuées par les éléments de la Sûreté de wilaya, dont 39 opérations ont été effectuées en collaboration avec les éléments de la Gendarmerie nationale, durant lesquelles 61 747 individus, dont 445 femmes ont été contrôlés. Ajoute la même source. Par ailleurs, le nombre d'agressions à l'arme blanche à Constantine connaît, ces derniers mois, une hausse inquiétante, notamment au niveau de la nouvelle circonscription administrative Ali-Mendjeli. En effet, avant-hier, un adolescent âgé de 16 ans a été mortellement poignardé à l'arme blanche suite à une agression par un groupe de jeunes au niveau de l'Unité de voisinage (UV5) à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. La victime avait succombé à ses blessures quelques heures après son admission au CHU Ibn-Badis de Constantine. Plusieurs suspects ont été aussitôt arrêtés par les services de sécurité. Par ailleurs, un jeune homme âgé de 27 ans a été également agressé, il y a quelques jours, par une adolescente de 17 ans à l'aide un coupe-papier (cutter) en plein jour au boulevard Aouati-Mostpha en plein centre-ville dans une scène surprenante, filmée par une personne présente sur les lieux et dont les images ont fait le buzz sur la toile. La mise en cause a été arrêtée quelques minutes plus tard par les éléments du premier arrondissement de la Sûreté urbaine dont le siège est situé à quelques mètres du lieu de l'agression.
