Le virus de la Covid-19 a fait encore, ce week-end, quatre nouvelles victimes présumées à l'établissement public hospitalier (EPH) Akloul-Ali d'Akbou, a déploré hier Dr Azirou, chef de service hémodialyse et président du conseil médical au sein du même hôpital. Selon notre interlocuteur, bien que les quatre patients décédés aient été hospitalisés pour un tableau clinique évocateur de la Covid-19 et mis sous traitement approprié, ils demeurent des cas suspects en l'absence de résultats des tests PCR. "La durée d'attente des résultats des tests PCR, qui peut aller parfois jusqu'à un mois, constitue une contrainte majeure à laquelle nous sommes vraiment confrontés dans notre établissement hospitalier. Il arrive souvent que nos patients guérissent ou périssent avant même l'arrivée des résultats de leurs tests. C'est le cas d'ailleurs de ces quatre dernières victimes", regrette Dr Azirou. Et d'ajouter : "Nous avons encore des tests datant du mois de juillet passé, dont les résultats ne sont pas encore parvenus à notre niveau. L'Institut Pasteur d'Alger auquel nous envoyons nos tests semble dépassé ces derniers mois." À noter que parmi ces quatre victimes présumées du coronavirus figure un vice-président de l'Assemblée populaire communale d'Akbou, feu Djamel Akilal, décédé jeudi 20 août au service Covid de l'EPH Akloul-Ali. La disparition subite de ce membre de l'exécutif communal, élu sur la liste majoritaire, n'a pas manqué de jeter émoi et consternation au sein de la population locale, notamment parmi ses collègues de l'APC d'Akbou. "J'ai appris avec beaucoup de tristesse le décès-surprise de notre camarade et compagnon de lutte, feu Djamel Akilal, président de la commission sociale de l'APC d'Akbou et responsable au sein de l'organisation des enfants de chouhada de notre commune. C'est un matin des plus sombres pour moi et l'ensemble des collaborateurs qui n'ont pu accepter cette nouvelle ayant trait à sa disparition", écrit sur sa page Facebook Mouloud Salhi, l'édile communal d'Akbou.