Au cours de sa rencontre tenue au courant de cette semaine, au siège de la wilaya avec les représentants de la société civile et du mouvement associatif local des communes de Taougrit (chef-lieu de daïra) et de Dhahra, le wali de Chlef, Lakhdar Sedas, a fait le point sur la situation que traverse actuellement la wilaya en général dans de nombreux domaines. Il a tenu à faire part d'emblée à l'assistance de sa préférence pour les réunions avec les représentants de la population au siège de la wilaya à cause de la pandémie de coronavirus. "La salle de la wilaya est spacieuse, aérée et dispose de toutes les commodités pour faire respecter les mesures barrières, et éviter ainsi, une quelconque contamination à la covid-19", a-t-il expliqué aux représentants des deux communes. Pour le chef de l'exécutif, les problèmes dont souffrent la population de toutes les communes de la wilaya sont immenses et d'une extrême importance. "J'ai hérité d'une situation extrêmement dramatique à tous les niveaux (logements, emploi, développement local, retard dans la réalisation des projets entre autres) dans toutes les communes. Et face à une telle situation aussi catastrophique, il faut que je sois sincère avec chacun de vous. Ce n'est pas du jour au lendemain que nous allons tout régler ! Donc, il faut que nous soyons tous réalistes, armés de patience et voir les choses en face", lance le wali à l'assistance, non sans rassurer celle-ci sur la prise en charge de ses préoccupations mais, a-t-il souligné, "conformément aux lois qui régissent les affaires du pays et selon les priorités qu'impose chacune des situations". Le chef de l'exécutif a également révélé que les visites qu'il effectue régulièrement dans les différentes communes de la wilaya lui ont permis de découvrir énormément de dépassements, d'anomalies, de laisser-aller, de négligences et de beaucoup d'incompétence de certains fonctionnaires dans de nombreuses structures étatiques. "Toutes les lacunes et les dérives sont enregistrées et des sanctions ne tarderont pas à être infligées aux fautifs", a-t-il menacé. AHMED CHENAOUI