Depuis l'effondrement du pont de Lemlaki, en 2018, le seul point de passage de l'oued traversant la région et reliant la commune d'El-Ancer à celle de Bouraoui-Belhadef, plus au sud de la wilaya de Jijel, la population attend la réalisation d'un autre ouvrage leur permettant de se déplacer sans difficulté. Or, depuis cette date, c'est l'attente qui perdure. En dépit des requêtes adressées aux autorités concernées, rien n'a été engagé sur le terrain pour la prise en charge de cette préoccupation. Et même si une enveloppe a été réservée pour l'aménagement de ce point de passage en direction des régions sud relevant de la daïra d'El-Ancer, dans le cadre des fonds communs des collectivités locales, lancés également en 2018, le projet retenu n'a pas été concrétisé à cause de la crise sanitaire qui a impacté plusieurs secteurs. Les démarches engagées au niveau central pour la réalisation d'un autre projet n'ont pas abouti, et voilà que c'est la population qui se retrouve isolée. Si, en dehors de la période hivernale, celle-ci emprunte le passage aménagé pour rallier leur destination dans les deux sens, ce n'est pas le cas lors des grandes intempéries. Dès que de fortes précipitations s'abattent sur la région, les crues de l'oued inondent ce passage et bloquent la circulation. Une situation qui perdure depuis l'hiver 2018, lorsque ce pont s'est effondré. Pour pallier à l'urgence, les autorités de la wilaya ont pu lancer des opérations pour la mise en place d'une passerelle pour les piétons et l'aménagement d'un passage pour les véhicules. Amor Z.