Un mois après la rentrée scolaire dans le cycle primaire, les enfants des familles relogées dans les deux cités, 1000 logements Cosider et 32 logements RHP, n'ont pas encore repris le chemin de l'école pour la quasi-totalité d'entre eux. En effet, l'école primaire devant les accueillir n'est toujours pas équipée en mobilier. Pourtant, en mars dernier déjà, le directeur de l'éducation, en visite sur les lieux avec la délégation qui accompagnait le wali, avait promis qu'elle sera dotée de tous les équipements dans les délais et avant la rentrée scolaire. Ce n'est malheureusement pas le cas. Même si le personnel est déjà en place, il n'y a ni tables ni tableaux. "Nous sommes prêts à recevoir les élèves dès la livraison du mobilier", a affirmé une source proche de cet établissement. Lors d'une virée sur les lieux, les parents se sont montrés inquiets pour l'avenir de leurs enfants. "Nos enfants fréquentaient l'école primaire Frères-Khelifi dite Les Pins, au contrebas de l'hôpital Krim-Belkacem. Depuis août dernier, nous avons été relogés dans ces logements. Maintenant, ils ne peuvent pas continuer leur scolarité dans leur école d'origine, parce que celle-ci se trouve à plus de six kilomètres de notre nouvelle cité", a expliqué un parent d'élève de l'ex-bidonville de l'hôpital. Cependant, dans les deux cités, des dizaines d'enfants âgés entre six et onze ans jouent devant les immeubles. "Beaucoup d'entre nous ont déjà inscrit leurs enfants dans ce nouvel établissement. Mais nous ne savons pas encore quand elle va ouvrir ses portes. Par conséquent, ces inscrits sont rayés des listes de leurs écoles d'origine. À quand alors l'ouverture de cet établissement ? Vont-ils encore rater un trimestre alors qu'ils étaient déjà en vacances depuis mars dernier à cause de la pandémie de coronavirus ?", s'inquiète un autre parent. O. Ghilès
