Dans une déclaration rendue publique, les signataires tiennent à informer les autorités locales de la gestion unilatérale du maire. Neuf élus de l'opposition à l'APC de Drâa El-Mizan ont dénoncé, dans une déclaration rendue publique, la gestion unilatérale du maire. "Nous, les neuf membres opposés à la gestion communale du P/APC, portons à la connaissance de nos concitoyens et concitoyennes les agissements du P/APC et sa prise de décisions unilatérales déjà dénoncées dans nos précédentes déclarations", lit-on dans cette déclaration, à travers laquelle les signataires tiennent à informer, disent-ils, les autorités locales, précisément le chef de daïra et le wali, sur les manières dont sont gérées les affaires de la commune. Une gestion qui a conduit, soutiennent-ils encore, "au soulèvement de la population qui a fermé le siège de l'APC le 25 octobre dernier". Selon ces élus, cette réaction de la population est due une fois de plus à "une prise de décision unilatérale du maire en attribuant sept logements RHP à des personnes privilégiées". Les rédacteurs de ce document ont, par ailleurs, informé les citoyens et les citoyennes de la commune qu'ils disposent d'une copie de la liste de ces "bénéficiaires illégaux". Ils ont considéré, en outre, que ces pseudo-bénéficiaires n'ont aucune relation avec le RPH et qu'ils ne sont pas dans le besoin. "Ces gestes ont conduit trois membres de l'exécutif communal à sortir de leur mutisme du fait de leur exclusion de la prise de décision d'octroi de ces logements. Ce qui a conduit le maire à annuler la délibération du 25 octobre pour la reporter à une date ultérieure sans aucune justification", ont-ils encore précisé dans ce document. Les signataires de la déclaration demandent aux autorités compétentes d'annuler la liste des bénéficiaires de ces 7 logements RPH et de prendre les mesures réglementaires à l'encontre du P/APC. À noter que ce problème est toujours en suspens, car les demandeurs de logement RHP sont revenus à la charge avant-hier en occupant le siège de l'APC pour une deuxième fois. Selon certains élus, une commission aurait été dépêchée par le wali pour rencontrer, ce jeudi, les contestataires et les membres de l'APC.