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L'économie nationale au point zéro
Crise financière et absence de stratégie de développement
Publié dans Liberté le 19 - 12 - 2020

Dégradation continue des finances publiques, creusement inquiétant des déficits financiers internes et externes et absence quasi totale de stratégies convaincantes pour la relance et la diversification de l'économie domestique. Tels sont les points saillants du bilan économique à tirer de la première année du président Abdelmadjid Tebboune à la tête de l'Etat.
L'économie nationale est ainsi, sinon au point zéro, du moins au point mort, en l'absence de toute stratégie claire de réformes structurelles à mettre rapidement en œuvre pour amorcer une démarche concrète de sortie de crise et de diversification économique.
Le contexte inédit de grave crise sanitaire mondiale, les circonstances compliquées de son arrivée au pouvoir ; mais aussi et surtout, le passif lourd et désastreux hérité de l'ère de son prédécesseur déchu, Abdelaziz Bouteflika, obligent, certes, à accorder quelques circonstances atténuantes au président de la République en exercice.
Néanmoins, au-delà de sa responsabilité immédiate quant au tableau de bord économique du pays, qui vire de plus en plus au rouge, l'Exécutif en place ; tenu qu'il est de concrétiser les engagements électoraux et le programme du président Tebboune, pèche déjà par son manque de vision stratégique et la pauvreté de son programme de relance économique, qui n'augure d'aucune réforme structurelle à mettre en branle.
De fait, hormis les ruptures décrétées ; parfois dogmatiquement, avec les dispositifs de la planche à billets, l'interdiction de l'endettement externe et les fameuses restrictions à l'investissement étranger que constituaient auparavant le droit de préemption et la fameuse règle des 51/49%, "l'Exécutif Tebboune" n'aura en définitive suggéré aucune alternative viable et d'avenir à la rente en déclin du pétrole et du gaz.
Attendu et présenté en grande pompe au début de l'exercice en cours, le fameux plan de relance socioéconomique du Président a, faut-il le souligner, énormément déçu par son manque de pragmatisme, de critères de performances, de délais et d'objectifs quantifiés de réalisation, mais aussi de réformes budgétaires et financières à enclencher en urgence pour sauver l'économie nationale.
Rien de tout cela ! En tout et pour tout, le plan du Président, pour parer aux perspectives imminentes d'asséchement des réserves officielles de changes et au tarissement annoncé de la rente pétrolière, n'avance rien de plus que des stratégies vagues et aux résultats aléatoires et lointains de développement de l'agriculture saharienne et de montagne, en plus de projets d'industries minières dont on ne sait ni la maturité ni les coûts et délais prévisionnels de réalisation et de mise en exploitation.
Et alors que la recette de l'Etat et sa trésorerie générale deviennent de plus en plus chétives et "souffreteuses", l'Exécutif en place n'hésite pas à ordonnancer un maintien quasi inconditionnel des transferts sociaux généralisés, tout en prévoyant des exonérations fiscales généreuses pour un hypothétique développement d'un réseau national de start-up censé tiré la croissance.
Dans un contexte où la dette publique continue à enfler et où les déficits budgétaires, du Trésor et de la balance de paiements se creusent dangereusement, le gouvernement s'autorise également à amplifier la dépense fiscale, mais aussi le budget de fonctionnement et le train de vie de l'Etat, sans aucune compensation prévue en recettes ordinaires. C'est dire, en définitive, qu'en termes de gouvernance et de gestion économique, "la nouvelle Algérie" attend toujours de voir le jour.

Akli REZOUALI


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