À Tiaret, la hausse vertigineuse de la mercuriale des produits de large consommation, depuis le début de l'année heurte les bourses modestes. En effet, quand on sait que le prix d'huile de table de 5 litres est passé subitement de 520 à 600 DA, un kilogramme de couscous conditionné de 120 à 160 DA, celui du sucre de 68 à 73 DA, pour ne citer que ces exemples, les chefs de famille, soumis déjà à un mode de vie pour le moins difficile, ne savent plus à quel saint se vouer. Cependant, ces augmentations "surprises" viennent se conjuguer à d'autres dépenses inévitables et difficiles à prendre en charge, à savoir le loyer, l'électricité, le gaz et la consommation d'eau... S'agissant de certaines autres denrées, à l'exemple des fruits, des viandes et poissons, elles ne sont guère à la portée des bourses moyennes quand on sait, à titre indicatif, que le prix des dattes connaît, depuis quelques jours seulement, une augmentation ahurissante allant de 300 à 500 DA alors que la pomme et la sardine sont cédées respectivement à 350 et 1200 DA. Ainsi, la crainte au ventre, le consommateur ne trouve que sa patience en parcourant les étals et les tarifs proposés. Il va sans dire que, même s'il fallait s'y attendre, l'inflation a vraiment dépassé le seuil de l'irrecevable quand on sait que même les pâtes, plus prisées par les foyers modestes ont connu une hausse vertigineuse de 45 à 60 DA le kilogramme. Par ailleurs, suite à cette situation, le climat s'affiche des plus angoissants pour ces petites bourses qui ne cessent de méditer pour leur sort et celui de leur progéniture.