Le Syndicat national des travailleurs de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat, ex-Ansej, a entamé, hier, une grève nationale de deux jours, ont annoncé dans un communiqué les représentants des travailleurs. Selon ce même document, un deuxième débrayage national sera observé du 21 au 24 mars prochain, avant de déclencher une grève illimitée — dont la date n'est pas encore fixée — si les revendications des travailleurs ne sont pas satisfaites. Le communiqué parvenu à notre rédaction, hier, précise, par ailleurs, que cette décision de tenir des grèves cycliques intervient "après la fermeture des portes du dialogue par la direction". Les syndicalistes grévistes reprochent à la direction "le non-respect, par la direction, des engagements pris lors d'une réunion tenue en novembre dernier", précise le communiqué. Il est également reproché à l'employeur, le non-paiement des primes de promotion dans les délais impartis. S'ajoute à cela, lit-on encore dans le document, "la non-consultation du partenaire social dans le Conseil d'orientation". Les grévistes reprochent, en outre, à la direction, les décisions disciplinaires contre certains employés sans respect des procédure légales, ainsi que "l'obstruction du travail des syndicalistes". Dans leur préavis, le Syndicat national des travailleurs de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat s'élève, par ailleurs, contre le "gel des négociations sur la convention collective". Avant de recourir à ces grèves, le syndicat a affirmé avoir épuisé toutes les voies devant mener à des solutions adéquates "pour préserver la pérennité de l'entreprise", précise le communiqué. "Nous n'avons épargné aucun effort pour consacrer le principe du dialogue et de la concertation avec tous les moyens dans le but de préserver la sécurité et la stabilité l'entreprise", note encore le document.