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Les eaux usées empoisonnent la vie des habitants
Tagrambaït (TAMANRASSET)
Publié dans Liberté le 27 - 03 - 2021

Onze ans après sa réalisation, la station d'épuration des eaux usées de Tihagouine n'a toujours pas résolu le problème des effluents pollués qui menacent sérieusement la vie des habitants de Tagrambaït, une localité située à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de la commune de Tamanrasset. C'est l'énième cri de détresse lancé par les villageois de cette bourgade déshéritée. Pour s'y rendre, il faut emprunter une route qui se trouve dans un état de dégradation avancée.
Les rares tronçons qui gardent leur ruban d'asphalte sont parsemés de nids-de-poule et d'ornières. "Les automobilistes doivent être préparés aux slaloms avant de s'aventurer sur cette route délabrée", ironise Hmida, un activiste du village. Rencontré à la sortie de son exploitation agricole située non loin des habitations, il nous a invités à découvrir un spectacle de désolation et de misère dans lequel évoluent les habitants de cette localité. Les qualificatifs ne suffiront pas pour décrire les conditions de vie des habitants englués dans les abysses de précarité.
En tout cas, le tableau brossé par Hmida aura mis à nu les satisfécits des autorités en matière d'opérations de développement lancées dans le cadre du programme destiné aux zones d'ombre. À commencer par le problème des oueds qui drainent des eaux usées. "Certes, le réseau d'assainissement a été rénové et les rejets de la station d'épuration canalisés pour éviter leur déversement dans l'oued traversant le village.
Cependant, ce projet reste un modèle d'imperfections au vu de sa situation actuelle et du nombre de fuites favorisant le refoulement des eaux usées et la pollution des puits d'irrigation. Ce problème a été signalé à maintes reprises, en vain", raconte Hmida, dépité. Quelque 900 âmes, poursuit-il, sont ainsi menacées par ce problème qui a également pollué nombre de puits alimentant les habitations en eau potable.
Les conditions sont ainsi réunies pour l'émergence des maladies à transmission hydrique, vu l'ampleur du phénomène de la remontée des eaux usées affectant plusieurs exploitations agricoles. La même menace pèse également sur les habitations non raccordées au réseau d'assainissement qui est de surcroît dans un piteux état.
Ce qui requiert l'urgente intervention des autorités compétentes pour, d'abord, renforcer l'approvisionnement du village en eau potable et la proposition de solutions pratiques et réalisables pour résoudre définitivement ce problème qui a, pour mémoire, poussé les électeurs de Tagrambaït à boycotter la présidentielle de 2014. Une première dans les annales des élections de cette wilaya du grand Sud.
Des notables et des personnalités influentes y ont été envoyés illico presto pour tenter de les persuader de se raviser en leur promettant monts et merveilles. Les émissaires ont certainement réussi leur mission avec brio. Toutefois, les engagements pris n'ont toujours pas été honorés dans cette localité qui manque de beaucoup de commodités. Pas d'éclairage public ni d'infrastructures de loisirs.
Le village est frappé d'ostracisme en l'absence de réseau téléphonique et de télécommunication. Plus de 50 familles vivant dans l'obscurité attendent depuis 7 mois que leurs logements soient raccordés au réseau d'électricité. Les villageois invitent le chef de l'exécutif, Mustapha Guerriche, à leur rendre visite pour s'enquérir de la situation des projets lancés à Tagrambaït, dont la réalisation du pont qui enjambe l'oued et du château d'eau.
Ils réclament aussi d'être indemnisés des préjudices causés par les eaux usées à leurs cultures et exploitations arboricoles. La réhabilitation du stade de proximité, la dotation de la salle de soins en moyens matériels et humains, la réalisation des logements de type LPL et la révision des quotas accordés à cette bourgade en matière d'aides à l'habitat rural ont également été réclamés par les habitants qui refusent d'exploiter leurs requêtes à des fins électoralistes, comme c'était le cas des échéances précédentes.


RABAH KARECHE


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