Accompagnés de leur progéniture, les protestataires, notamment des femmes, qui ont bloqué tous les accès à l'agence AADL et la circulation dans la rue barricadée dans les deux sens, se disent décidés à ne pas quitter les lieux jusqu'à la régularisation de leur situation. Des dizaines de souscripteurs du programme 2000 logements de location-vente AADL du site Kaïd-Rabah de Sidi Bel-Abbès n'ont pas cessé, de lundi 29 au mercredi 31 mars, de protester devant le siège de l'agence AADL, sis à la rue de la Paix, pour réclamer leurs décisions d'affectation. Accompagnés de leur progéniture, les protestataires, notamment des femmes, qui ont bloqué tous les accès à l'agence AADL et la circulation dans la rue barricadée dans les deux sens, se sont dits décidés à ne pas quitter les lieux jusqu'à la régularisation de leur situation. Encadrés par un dispositif policier, les manifestants scandaient, à tue-tête, des slogans dénonçant le laxisme des responsables régionaux et centraux. Ils ont également brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Où sont les logements achevés ?", "Où sont les logements de la cité de l'excellence ?", "Où sont les décisions de préaffectation ?", "Où sont les 1000 logements restants ?", "Ça fait 8 ans qu'on attend nos logements", "Un flou total dans la gestion de l'agence AADL de Sidi Bel-Abbès", etc. "Si on est là aujourd'hui, c'est parce que notre droit au logement a été spolié. Nous avons versé la deuxième tranche en 2019 déjà, et aujourd'hui nous revendiquons nos décisions d'affectation. Le ministre de l'Habitat lui-même a déclaré récemment que les souscripteurs peuvent retirer leurs décisions d'affectation après la mise en ligne des ordres de paiement de la troisième tranche", ont-ils expliqué. "Si la direction générale de l'AADL a mis en service le site web pour le versement de la deuxième tranche, cela veut dire qu'on est tous concernés par le choix du site. Mais à notre grande surprise, on a découvert que 900 souscripteurs ont été éliminés", ont déploré les souscripteurs, avant de lancer : "Qu'ils nous disent pourquoi et quelles sont les raisons. Aussi, pourquoi ce système de quotas a été appliqué uniquement à Sidi Bel-Abbès et pas ailleurs ?" Ne comptant pas lâcher prise, les protestataires ont également souligné que "la liste s'arrête normalement au n°53 800 et non au n°48 800". "Nous revendiquons le respect de l'ordre chronologique et la mise en service du site pour le versement des 3e et 4e tranches", ont-ils lancé. Selon eux, le directeur de l'agence AADL de Sidi Bel-Abbès a déclaré qu'il y a 280 logements vides, notamment au Bosquet, Millenium et à la cité 1200 avant de s'interroger sur leur non-attribution. Pis, le projet des 1260 logements n'a pas été encore lancé. Sollicité, le directeur de l'agence AADL de Sidi Bel-Abbès a refusé, pour sa part, de faire la moindre déclaration sur la protestation de ces souscripteurs, en se contentant de dire : "Ça relève des prérogatives de la direction générale de l'AADL."