■ Le président du Conseil national économique, social et environnemental (Cnese), Rédha Tir, a appelé, avant-hier à Alger, à exploiter davantage les traités bilatéraux d'investissement, afin d'augmenter l'attractivité de l'Algérie vis-à-vis des investisseurs privés étrangers, tout en protégeant les intérêts algériens et des partenaires étrangers dans le cadre de contrats d'Etat. Le président du Cnese a considéré les traités bilatéraux d'investissement comme "les ingrédients de la réussite" de notre ouverture sur le monde à travers l'augmentation de l'attractivité de l'Algérie vis-à-vis des investisseurs étrangers, déplorant que "sur les 43 traités bilatéraux d'investissement signés par l'Algérie, beaucoup ne sont pas exploités". Rédha Tir estime que l'Algérie a besoin de la technologie et des fonds étrangers pour la mise en place de nouveaux investissements et d'utiliser ces traités en faveur des opérateurs algériens. Il a indiqué que les contrats d'Etat visent à "conférer une sécurité juridique effective aux investisseurs étrangers", ajoutant que la sécurisation du partenaire étranger participe à la construction du nouvel écosystème algérien. Ce qui aura pour répercussion de fidéliser les investisseurs étrangers en assurant une stabilité juridique qui permet de les protéger.