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Le difficile équilibre
Budget de l'état
Publié dans Liberté le 20 - 06 - 2021

Pour l'Algérie, l'équilibre du budget de l'Etat nécessite un prix du pétrole bien au-delà des 100 dollars.
L'Algérie fait partie des pays producteurs de pétrole ayant des déficits courants excessifs. C'est ce que relève le groupe bancaire français le Crédit Agricole dans son dernier rapport de Perspectives. Le groupe bancaire français indique que depuis 2015, la plupart des pays producteurs de pétrole, assument des déficits budgétaires issus de l'effondrement des prix du baril, après les années fastes à plus de 100 dollars le baril de 2009 à 2014.
"En 2020, le prix moyen de 42 dollars, les restrictions de production d'environ 10% pour maintenir les cours dans le cadre des accords Opep+ et les plans de soutien gouvernementaux anti-Covid ont creusé, comme partout dans le monde, les déficits budgétaires à plus de 10% du PIB en moyenne", constate le Crédit Agricole. "Un chiffre proche de la moyenne observée des pays émergents et qui a été évaluée à 12% du PIB. Et des chiffres également assez proches des déficits de 2015 et 2016", ajoute-t-il.
En 2021, prévoit le groupe bancaire français, plusieurs facteurs vont maintenir les déficits entre 5% et 10% du PIB dans les pays du Golfe et ce, malgré la hausse des prix du pétrole à 64 dollars en moyenne en 2021. Le premier, illustré par la perpétuation des déficits même en période de forte hausse des prix, "est celui de la fragilité des politiques fiscales des pays rentiers qui ne peuvent plus vivre fiscalement sur la seule rente pétrolière", indique le Crédit Agricole.
En introduisant une TVA dans les années 2018-2020, explique-t-il, la plupart des pays de la région ont commencé leur aggiornamento budgétaire en diversifiant leurs sources de revenu. "Les impôts sur les sociétés restent à des niveaux très bas et l'absence d'impôt sur le revenu est une donnée fondamentale du contrat social entre les populations et les dirigeants", note le groupe bancaire français. "Chaque crise fait toutefois évoluer les politiques fiscales des pays rentiers et celle-ci ne fait pas exception",a fait remarquer le Crédit Agricole, qui cite l'exemple de l'Arabie saoudite qui a fait passer son taux de TVA de 5% à 15%, provoquant un petit choc inflationniste.
Pour le groupe bancaire français, les marges de manœuvre fiscales restent élevées dans les pays du Golfe qui peuvent continuer à adapter et renforcer leur politique fiscale. Le deuxième facteur, évoqué par le Crédit Agricole, est la sortie progressive de la crise du Covid, qui reste inachevée et dépendante de l'évolution des vaccinations. "Les gouvernements doivent prolonger leur politique de soutien, notamment envers les entreprises du secteur du tourisme ou du transport qui ne retrouvent que progressivement leur activité et ont encore besoin du soutien public", suggère le groupe bancaire français.
Le dernier facteur, qui est globalement lié à la pandémie, est le redressement encore un peu poussif de la croissance du PIB. "Le premier trimestre 2021 ne s'annonce pas très favorable en termes de reprise et les taux de croissance devraient s'établir à un peu moins de 3% pour la plupart des pays du Golfe et se redresser au-delà de 3% qu'en 2022", estime le Crédit Agricole. Signe de la profondeur de leurs difficultés, "les trois pays qui ont été identifiés comme ayant des déficits courants excessifs – l'Algérie, Bahreïn et Oman – sont aussi ceux dont la réduction du déficit budgétaire en 2021 aura le plus de mal à se produire", soutient le groupe bancaire français.
Les deux pays "fragiles" du Golfe (Oman et Bahreïn), indique-t-il, ne bénéficieront que partiellement de l'amélioration conjoncturelle des marchés pétroliers, en raison du faible poids du secteur pétrolier dans leur PIB et des ajustements fiscaux non réalisés et qui ont maintenu les seuils d'équilibre du budget bien au-delà des 80 dollars le baril. Pour l'Algérie, ce seuil serait bien au-delà des 100 dollars.

Meziane Rabhi


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