Une fois de plus, la JS Kabylie a repris l'avion, hier après-midi, pour continuer son périple africain, mais avec une mission particulière qui consiste à négocier au mieux ce nouveau rendez-vous continental. Dix-neuf ans après le dernier sacre africain acquis en 2002 au détriment du Tonnerre de Yaoundé, cette nouvelle génération de joueurs kabyles est plus que jamais déterminée à écrire une nouvelle page d'histoire que leurs aînés ont ciselée en lettres d'or depuis plusieurs décennies. Toujours est-il qu'il y avait une ambiance des grands jours hier à l'aéroport Houari-Boumediene, où de nombreux supporters kabyles sont venus encourager leur équipe favorite et leur souhaiter un bon voyage et surtout une bonne chance pour cette finale de Coupe de la CAF contre le Raja de Casablanca qui suscite deja une ambiance exceptionnelle en Kabylie. Les poulains de Denis Lavagne semblaient détendus et très confiants hier avant le départ car ils ont acquis, cette année, une bonne dose d'expérience à travers plusieurs stades d'Afrique. "Oui, je peux le dire, sans risque de me tromper, que les gars ont pris confiance en leurs possibilités surtout après nos belles prestations à Berkane, à Sfax, à Garoua et à Yaoundé, ce qui fait que la JSK ne redoute plus aucun club et reste capable de rivaliser avec n'importe quel club africain", dira Denis Lavagne, l'entraîneur providentiel de la JSK, qui a su mettre sur pied une équipe équilibrée et conquérante et ce, en dépit de la jeunesse et de l'inexpérience de la plupart de ses joueurs dont la moyenne d'âge avoisine les vingt ans, à limage des Boualia, Nechat, Nezla, Kerroum et autre Aït Abdeslam. "La force de la JSK réside justement dans la jeunesse de son effectif car cette nouvelle cuvée kabyle a faim de titres et est capable desormais de réussir de beaux exploits à travers tous les stades d'Afrique surtout que l'avenir leur appartient", enchaînera le coach de la JSK, qui tient à couver au mieux ses jeunes joueurs pour les mener à bon port et ce, à commencer par cette grande finale de samedi contre le Raja. "Nous avons réussi cette année un parcours élogieux sur tous les plans et nous comptons négocier sereinement cet ultime rendez-vous africain de l'année avec l'envie folle de bousculer cette bonne équipe du Raja pour ne pas avoir de regrets par la suite", dira encore Denis Lavagne, dont l'équipe devait atterrir hier soir vers 20h à Cotonou pour s'installer confortablement à l'hôtel Azalay-Plage, situé à 5 km du centre-ville, ce qui permettra aux Canaris de se concentrer idéalement sur son sujet et de mijoter un sacré coup pour tenter d'épingler une 8e étoile africaine qui ne fera que conforter l'histoire fabuleuse du prestigieux club du Djurdjura.