Battu dans les derniers instants de sa rencontre disputée à Biskra par l'USB d'Azzedine Aït Djoudi, le Mouloudia d'Oran accuse ouvertement l'arbitre de la rencontre, Lotfi Bekouassa, d'être à l'origine de cette déconvenue. Dans un communiqué publié sur sa page officielle, sur la Toile, le MCO dénonce, en effet, "avec fermeté le penalty imaginaire offert par l'arbitre Lotfi Bekouassa." "Décidée à ne pas se taire, la direction du Mouloudia, sous la présidence de Tayeb Mehiaoui, affirme que ces pratiques ont influé directement sur les résultats de plusieurs matches et promet qu'elle présentera un dossier bien ficelé et avec preuves à l'appui à qui de droit, surtout en ce qui concerne ce penalty imaginaire offert par Bekouassa Lotfi à l'US Biskra. La direction du MCO refuse, par ailleurs, de subir à chaque fois ces pratiques qui se répètent depuis l'entame de la saison", peut-on, ainsi, lire dans ce communiqué mal rédigé et peu précis. Un réquisitoire contre le referee Bekouassa qui n'a, apparemment, pas du tout calmé les supporters Rouge et Blanc, comme en témoigne la salve de critiques qui a déferlé dans l'espace réservé aux commentaires et à travers lesquels on pouvait aisément "contempler" l'énorme fossé qui sépare désormais la direction du MCO et la rue mouloudéenne. Le fait de n'avoir pas su tirer profit de cette confrontation face à une formation qui lutte pour son maintien afin de consolider sa position au classement et conforter ses chances de terminer à une place d'honneur est, d'ailleurs, venue envenimer encore plus cette relation électrique en dépit des assurances de la direction de "continuer à viser le podium". "L'affaire Mesmoudi", tout comme le renvoi non justifié de Hichem Belkaroui alors que les deux constituaient la charnière défensive centrale d'un MCO qui carburait au super lors de la phase aller en sont, du reste, deux autres causes principales de cette impopularité record. Et rien ne laisse présager, pour le moment, que les choses vont en s'apaisant. Bien au contraire. Rachid Belarbi